Le taux de chômage au Royaume-Uni a atteint un plus bas depuis 1974, à 3,8% au premier trimestre, signe de la solidité du marché de l'emploi malgré le Brexit, sans occulter le poids des inégalités dans le pays.
L'Office des statistiques nationales explique cette performance par le fait que davantage de femmes travaillent entre 60 et 65 ans en raison d'une réforme des pensions des retraite.
Plusieurs économistes expliquent en outre les bons chiffres du chômage par la décision d'entreprises d'embaucher plutôt que de lancer des projets d'investissements compte tenu du flou sur la sortie de l'UE.
Initialement prévu fin mars, le Brexit a été repoussé à fin octobre compte tenu du blocage politique dans le pays.
La flexibilité du marché de l'emploi permet en outre aux entreprises de se séparer facilement de salariés.
Les bons chiffres de l'emploi ne masquent pas un niveau préoccupant d'inégalités économiques et sociales. La puissante organisation syndicale TUC s'alarme notamment dans une enquête mardi de salaires toujours inférieurs à ce qu'ils étaient avant la crise financière, notamment dans le secteur public, loin du florissant monde de la finance.
AFP.