L'indice S&P500 a battu lundi un record qui tenait depuis plus d'un an, de solides statistiques économiques, en particulier sur l'emploi, et des rendements obligataires bas continuant d'attirer l'investisseur vers Wall Street.
S&P 500 depuis mi-2010
C'est ce chiffre qui a dopé l'indice américain : Le département du Travail a recensé 287.000 créations de postes le mois dernier, le nombre le plus élevé depuis octobre 2015 et qui a dépassé largement le consensus, après 11.000 seulement en mai.
De son côté, le rendement de l'emprunt américain à 10 ans a monté mais il reste proche de son plus bas record touché après que les Britanniques eurent voté leur départ de l'Union européenne (UE) le 23 juin dernier.
La victoire de la coalition du Premier ministre Shinzo Abe aux élections sénatoriales japonaises et l'accession de la ministre britannique de l'Intérieur Theresa May au poste de Premier ministre ont assoupi certaines
Les indices sectoriels qui se sont le mieux comportés, depuis les précédents records du S&P500, sont défensifs: les services aux collectivités, les télécoms et les biens de première nécessité ont tous enregistré des gains à deux chiffres.
Pour ce qui est des semaines à venir, l'évolution de Wall Street dépendra largement de la qualité des résultats de sociétés trimestriels qui vont déferler à partir de cette semaine, et dont, comme de coutume, l'aluminier Alcoa a donné le coup d'envoi ce lundi après la clôture, et dont l'action gagnait 7,2% en après-Bourse en réaction à ses résultats.
Vers des résultats en baisse ?
Les bénéfices des sociétés du S&P500 sont attendus en baisse de 4,8% au deuxième trimestre, alors que ceux du premier trimestre avaient diminué de 5%, selon des données de Thomson Reuters. Les déclarations des dirigeants de sociétés seront examinées à la loupe, et surtout ceux du secteur bancaire et toute référence aux retombées du Brexit sera sans doute exploitée.
Avec Reuters.