Les prix du pétrole se stabilisaient lundi au cours des échanges européens suite à la baisse du nombre de puits de forage en activité aux Etats-Unis et la faiblesse du dollar. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 48,71 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 6 cents par rapport à la clôture de vendredi. Lors d'une séance, le cours du Brent est monté lundi matin à 49,15 dollars, son niveau le plus fort en trois semaines. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en août prenait 2 cents à 46,06 dollars. Le prix du WTI a atteint 46,44 dollars, son niveau le plus élevé en trois semaines. Vendredi, alors que le mois de juin se terminait, les cours du pétrole ont terminé en fanfare le mois et le trimestre, les deux références du brut mettant un terme à une série de baisses, après cinq replis hebdomadaires consécutifs, observaient des analystes.
Et ce sont les Etats-Unis qui ont alimenté cette reprise des cours, avec notamment un accès de faiblesse du dollar, un mouvement qui rend les achats d'or noir, libellés dans la monnaie américaine, moins onéreux et donc plus attractifs pour les investisseurs munis d'autres devises, et une baisse de la production lors de la semaine close le 23 juin.
En effet, selon des données publiées vendredi, le nombre de puits en activité aux Etats-Unis a baissé pour la première fois depuis janvier ce qui laisse à penser que certains producteurs commencent à sentir l'impact négatif de la récente baisse des prix. La production de pétrole de schiste aux Etats-Unis, l'une des grandes responsables de la surabondance de l'offre mondiale d'or noir, est coûteuse et n'est plus rentable si les cours du brut sont trop bas.