Vendredi 25 Janvier 2019

Le pétrole monte après la crise au Venezuela

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Les cours du pétrole progressaient vendredi en Asie, portés notamment par la crise au Venezuala, grand exportateur de brut. Cette hausse a été toutefois limitée par le bond des stocks de produits pétroliers aux États-Unis. Le baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en mars, progressait de 71 cents à 53,84 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en mars, gagnait 73 cents à 61,82 dollars

Au Venezuela, Nicolas Maduro a reçu le soutien de l'armée et a accusé l'opposant Juan Guaido, autoproclamé président du pays, de perpétrer un "coup d'État".

Le pays compte les plus amples réserves de brut au monde, et reste un important membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), malgré l'effondrement de sa production ces dernières années.

Les inquiétudes sur l'excès d'offre pèsent parallèlement sur les cours.

Selon l'Agence américaine d'informations sur l'énergie (EIA), les stocks hebdomadaires de brut américain ont bondi de huit millions de barils.

"Cette hausse inattendue traduit le fait que le ralentissement de la demande et la hausse de la production de pétrole de schiste empêchent le marché de trouver un équilibre entre l'offre et la demande", a commenté Margaret Yang Yan, analyste chez CMC Markets à Singapour.

La production d'or noir est de son côté restée au niveau record atteint la semaine précédente, les États-Unis ayant extrait en moyenne 11,9 millions de barils par jour (mbj).

En décembre dernier, les cours avaient plongé de 40% du fait des préoccupation sur la surabondance de l'offre. Pour tenter de rééquilibrer le marché, l'Opep et ses partenaires, dont la Russie, ont décidé de réduire leur production de 1,2 mbj à compter de janvier. Mais les perspectives de ralentissement de la croissance économique mondiale entravent la progression des prix. "Bien que les prix témoignent d'un potentiel de hausse au premier trimestre 2019, les défis économiques croissants vont continuer à limiter la possibilité de gains exponentiels à long terme", a estimé Benjamin Lu, analyste chez Phillip Futures à Singapour. Jeudi, le Brent avait reculé de 5 cents pour finir à 61,09 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le WTI avait gagné 51 cents pour clôturer à 53,13 dollars. 

 

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