Le Fonds monétaire international (FMI) ne participera pas au programme d'aide financière à la Grèce s'il juge que la dette grecque n'est pas supportable, déclare sa directrice générale, Christine Lagarde, dans un entretien publié mardi par le journal allemand Die Welt.
La Grèce et ses créanciers de la zone euro ont dégagé le 7 avril les grandes lignes d'un accord sur un ensemble de réformes à mettre en oeuvre par Athènes en échange du versement d'une nouvelle tranche d'aide dans le cadre du plan de soutien de 86 milliards d'euros accordé en 2015.
Ce versement doit permettre à la Grèce de rembourser des sommes dues en juillet prochain mais les discussions se poursuivent et le FMI n'a toujours pas décidé de participer ou non à ce plan d'aide. La participation du Fonds est perçue comme une condition pour que l'Allemagne, première puissance économique de la zone euro, accepte le déblocage de cette tranche d'aide.
"Si la dette grecque n'est pas viable selon les critères du FMI et des paramètres raisonnables, nous ne participerons pas au programme", a dit Christine Lagarde à Die Welt.
Le FMI prône des mesures d'allègement de la dette grecque, ce que refuse Berlin en l'état