La BCE a confirmé jeudi, à l'issue de la réunion du Conseil des gouverneurs, ses mesures adoptées en décembre qui signifiaient un premier pas vers la sortie du mode de crise, mais sans resserrement drastique de sa politique.
Les taux directeurs de l'institut restent à leur niveau historiquement bas et il est toujours prévu que leur relèvement n'interviendra qu'après la fin des achats nets de dette. La cheffe de la BCE, Christine Lagarde, avait expliqué mi-janvier les raisons derrière cette décision, notant qu'il n'est pas possible d'"agir dans l'immédiat. Si je remonte les taux d'intérêt, cela aura un effet d'ici 6 à 9 mois. Le temps que cela descende la chaîne des financements. Mais on freine la croissance".
Les marchés parient déjà que la BCE sortira de son immobilisme dès cette année, en voyant une première hausse de son taux de dépôt, pour l'heure négatif de -0,50%, arriver en juillet, contre septembre auparavant, selon les tables de Bloomberg.