Le groupe anglo-néerlandais Shell a conclu mercredi à Téhéran des protocoles d'accord dans le secteur pétrolier et gazier, en vue de développer d'importants gisements en Iran.
Ces protocoles vont permettre à Shell d'explorer les possibilités de production des champs pétroliers d'Azadegan-Sud et de Yadavaran, situés dans le sud-ouest de l'Iran.
Ils portent également sur l'exploitation offshore d'un champ gazier de l'île de Kish, située dans le Golfe (sud).
A cette occasion, le vice-président de Shell, Hans Nijkamp, a affirmé que ce protocole permettait "d'ouvrir un nouveau chapitre" pour son groupe en Iran, ajoutant que"Les marchés internationaux restent sous pression, mais la République islamique (d'Iran) apporte de la stabilité à l'approvisionnement énergétique mondai" et ces accords sont "également (bénéfiques) à la santé économique du pays".
La compagnie française Total avait également signé en novembre dernier à Téhéran un accord de 4,8 milliards de dollars pour l'exploitation en Iran du grand champ gazier Pars-Sud, devenant la première grande compagnie occidentale du secteur pétrolier et gazier à revenir dans ce pays depuis la levée des sanctions internationales en janvier.
Ce retour en Iran de grands groupes étrangers, rendu possible par l'accord nucléaire conclu mi-2015 entre Téhéran et six grandes puissances, a été critiqué par certains acteurs économique iraniens.