NEW YORK (Reuters), - JPMorgan Chase fait l’objet d’une poursuite devant la cour fédérale de Manhattan, accusée d’avoir imposé des frais inattendus quand elle a arrêté d’autoriser ses clients à acheter des cryptomonnaies avec leur cartes de crédit fin janvier et commencé à traiter ces achats comme des avances de trésorerie.
Cette plainte déposée mardi dans le cadre d’une “class action” (action collective), accuse JPMorgan d’avoir imposé des frais supplémentaires et des taux d’intérêt nettement plus élevés sur ces avances que sur les cartes de crédit et avoir refusé de les rembourser lorsque les clients l’ont réclamé.
La porte-parole de JPMorgan Chase Mary Jane Rogers a refusé de commenter cette affaire mais a dit que la banque avait arrêté de créer des cartes de crédit pour l’achat de cryptomonnaies le 3 février, en raison du risque de crédit qui y était associé.
Plusieurs banques au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, y compris Lloyds Banking Group, Virgin Money et Citigroup, ont interdit l’utilisation des cartes de crédit pour acheter des cryptomonnaies au début de l’année à la suite de l’effondrement de la valeur du bitcoin.
Le bitcoin a perdu plus de la moitié de sa valeur, après avoir atteint un pic de près de 20.000 dollars en décembre, plombé par la crainte d’une réglementation de son marché.