General Motors a annoncé mardi avoir cessé ses activités dans son usine du Venezuela après la confiscation par les autorités du pays de ce site le mois dernier, et précisé prévoir d'inscrire dans ses comptes une charge pouvant atteindre 100 millions de dollars au titre de ce dossier.
Les autorités vénézuéliennes ont ordonné le 18 avril la confiscation de l'usine de GM à Valencia, dans le nord du pays, en réponse à une plainte déposée en 2000 par deux concessionnaires qui accusaient le premier constructeur automobile américain de ne pas leur avoir livré 10.000 voitures comme il s'y était engagé.
La filiale vénézuélienne de General Motors a alors envoyé un message à ses quelque 2.700 employés pour les informer qu'ils ne faisaient plus partie de l'entreprise.
L'usine GM n'a pas produit la moindre voiture depuis le début de 2016 en raison de pénuries de pièces et d'un contrôle des changes très strict.
GM s'est dit toutefois prêt à "discuter avec les responsables politiques et syndicaux pour étudier les moyens qui permettraient de reprendre la production et d'embaucher un certain nombre de salariés avec un nouveau modèle commercialement viable".