Le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak ne sera pas présent à Vienne mercredi pour la réunion ministérielle de l'Opep mais se tient prêt à discuter d'une coopération éventuelle si l'Organisation des pays exportateurs de pétrole parvient à un accord sur une limitation de sa production, rapporte mardi l'agence de presse RIA.
Réunis lundi pendant plus de neuf heures, les experts de l'Opep, qui doivent présenter leurs recommandations aux ministres pour la réunion de mercredi, ne sont pas parvenus à aplanir leurs divergences.
L'Opep avait annoncé en septembre un accord de principe visant à réduire la production pour rééquilibrer le marché mondial mais des points de friction persistants, concernant notamment les niveaux de production de l'Iran et de l'Irak, font planer des doutes sur sa concrétisation.
"Cela ne sert à rien (d'aller à Vienne mercredi), il faut d'abord que l'Opep fasse sa réunion", a déclaré Novak, cité par RIA. Si un accord est conclu à cette occasion, alors la Russie se tient prête à discuter de mesures possibles pour collaborer avec l'Opep, a-t-il ajouté.
A des fins de clarification, une porte-parole de son ministère a rappelé que la Russie ne participait pas aux réunions de l'Opep, n'étant pas membre de l'organisation. La date d'une possible rencontre entre l'Opep et des producteurs extérieurs continue de faire l'objet de discussions, a-t-elle ajouté.
Les ministres du Pétrole algérien et vénézuélien sont à Moscou mardi afin de tenter de convaincre la Russie de réduire elle aussi sa production, qui a atteint ces derniers mois de nouveaux plus hauts de l'ère post-soviétique.
Novak s'est dit jusqu'ici disposé à envisager un gel de la production russe mais non une diminution.
Avec Reuters.