Le géant indien de la sidérurgie Tata Steel a annoncé mercredi avoir terminé le processus de cession de ses activités au Royaume-Uni et en France au fonds britannique Greybull Capital.
Tata compte une usine en France, à Hayange (Moselle), avec 400 employés, un complexe en Angleterre à Scunthorpe (Yorkshire) employant près de 3.400 personnes et d'autres activités sidérurgiques dans le nord de l'Angleterre comptant un millier d'employés.
Greybull Capital va rebaptiser les usines rachetées "British Steel", soit le nom que portait la société nationale de la sidérurgie britannique privatisée à la fin des années 1980 sous Margaret Thatcher.
Avril dernier, le groupe indien Tata avait annoncé la mise en vente de ses deux usines au Royaume-Uni à cause de ses difficultés financières engendrées par la chute du prix de l’acier sur le marché international et les importations chinoises.Cette annonce a provoqué la consternation chez les milliers des employés du sidérurgiste indien. En 2007, Tata avait racheté les vestiges de British Steel, l’entreprise sidérurgique nationale britannique. Selon des experts, la crise du secteur est due essentiellement à un afflux d’importations à bas prix, notamment en provenance de Chine, à la vigueur de la livre sterling et aux coûts élevés de production, en particulier de l’électricité.