Facebook a annoncé mercredi la publication d'un large éventail de mises à jour visant à lutter contre la diffusion d'informations fausses et préjudiciables (infox) sur son réseaux social, intensifiant ses mesures de lutte contre la désinformation et les discours de haine, alors que le groupe subit une pression extérieure croissante.
Les mises à jour limiteront la visibilité des liens qui se révéleraient nettement plus visibles sur Facebook que sur l'ensemble du Web, suggérant qu'ils peuvent être des "clickbaits" (pièges à clics) ou trompeurs. Si la popularité un site s’avère être gonflé artificiellement, les algorithmes dégraderont son niveau de référencement, de façon à ce que ses publications apparaissent moins souvent dans le fil d'actualités des utilisateurs.
La société élargit également son programme de vérification des faits (fact-check) avec des sources d’experts externes, y compris des agences de presse, pour examiner des vidéos et d’autres documents publiés sur Facebook.
Les groupes Facebook - les communautés en ligne que beaucoup considèrent comme des paratonnerres pour la diffusion de fausses informations - seront également surveillés de plus près. Si la société découvre qu'ils répandent des informations erronées, leur visibilité dans les flux de nouvelles des utilisateurs sera limitée.
Le réseau social va aussi placer de nouveaux éléments de contexte pour permettre aux internautes d'apprécier le degré de fiabilité du média dont ils lisent une publication, notamment sur son financement, son propriétaire, ses engagements déontologiques, etc. Ces éléments seront rassemblés dans des "Indicateurs de confiance" mis au point par des organisations tierces.
Ces informations seront visibles en cliquant sur l'onglet de contexte "à propos de ce site web".
Les législateurs et les groupes de défense des droits de l'homme ont critiqué la société pour la propagation de l'extrémisme et de la désinformation sur son site phare et sur Instagram.
Avec MAP.