(Reuters) - Facebook a accepté lundi de verser 35 millions de dollars (28 millions d‘euros) pour mettre fin à une plainte en nom collectif de plusieurs fonds de pension locaux qui l‘accusaient d‘avoir dissimulé des informations négatives sur ses perspectives de croissance lors de son introduction en Bourse en 2012.
L‘arrangement avec les actionnaires emmenés par le fonds de pension des enseignants de l‘Arkansas et celui du personnel du comté de Fresno a été présenté à un tribunal fédéral de Manhattan et validé en première lecture par le juge de district Robert Sweet.
Les plaignants accusaient Facebook d‘avoir caché en 2012 les interrogations qu‘il avait sur l‘essor des appareils mobiles, susceptibles, pensait-il alors, de réduire son chiffre d‘affaires.
Le titre, introduit le 18 mai 2012 au prix de 38 dollars, avait végété sous ce seuil pendant plus d‘un an avant de décoller enfin. Il vaut maintenant près de 185 dollars, donnant une capitalisation de 537 milliards de dollars, et la publicité sur les appareils mobiles a généré plus de 86% des 40,7 milliards de dollars de chiffre d‘affaires de Facebook en 2017.
“Régler cette affaire est dans les meilleurs intérêts de l‘entreprise et de nos actionnaires”, a fait savoir le groupe de Mark Zuckerberg.
Les avocats des actionnaires ont de leur côté qualifié l‘accord d’“équitable et de raisonnable”.
L‘action Facebook a clôturé lundi en hausse de 0,89% à 184,93 dollars sur le Nasdaq.