Les principales Bourses européennes sont attendues en baisse mardi à l'ouverture et les rendements des emprunts d'Etat continuent de grimper avec la crainte d'un emballement de l'inflation susceptible d'entraîner un resserrement monétaire de plus grande ampleur aux Etats-Unis.
Les Bourses européennes reculaient nettement mardi à l'ouverture, face aux anticipations d'une accélération de l'inflation américaine, qui laisse présager un nouveau tour de vis de la banque centrale américaine (Fed).
Paris perdait 1,38% à 6.454,25 points, Francfort cédait 1,66% et Milan 1,17%. Londres reculait de 0,86% dans les premiers échanges. Lundi, seule Paris avait terminé légèrement dans le vert.
Le consensus Reuters table sur une hausse des prix à la consommation aux Etats-Unis de 8,4% en rythme annuel en mars, ce qui représenterait la plus forte hausse de l'indice depuis janvier 1982.
La Bourse de New York a fini en baisse lundi, la hausse continue des rendements obligataires ayant pesé sur les grandes valeurs de croissance.
L'indice Dow Jones a cédé 1,19% à 34.308,08 points, le S&P-500 a perdu 1,68%, à 4.412,83 points, et le Nasdaq Composite a reculé de 2,18% à 13.411,96 points.
Les contrats à terme suggèrent pour le moment une baisse de 0,25% à 0,4% à l'ouverture.
Les cours du pétrole montent, effaçant une partie des pertes de la veille, alors que le marché évaluait la possibilité de sanctions contre le secteur énergétique russe et que l'Opep a averti qu'il lui serait impossible de compenser la perte du brut russe.
Le Brent gagne 2,97% à 101,4 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) prend 3,13% à 97,24 dollars.
Lundi, ils ont tous deux perdu autour de 4% dans un contexte de craintes pour la demande avec la crise sanitaire en Chine.
Avec Agences