Les autorités européennes de la concurrence ont réduit de près de moitié, à 227,72 millions d'euros, l'amende infligée à la Société générale pour entente illicite sur le marché de l'Euribor sur la base d'un nouveau calcul de la valeur des ventes proposé par la banque. Société générale, l'une des sept banques accusées de manipulation du marché de l'Euribor, avait écopé d'une amende initiale de 446 millions d'euros en décembre 2013.
La banque française avait indiqué le mois dernier avoir obtenu une baisse du montant de l'amende, sans donner de précisions chiffrées.
Les autres banques mises à l'amende étaient Deutsche Bank et RBS, qui avaient obtenu une réduction de 10% pour avoir plaidé coupable. Barclays a été exemptée pour avoir contribué à révéler l'affaire. Crédit agricole, HSBC et JP Morgan qui ont contesté l'accusation devraient être fixées sur leur sort d'ici la fin de l'année.
La réduction de l'amende infligée à la Société générale ramène à 1,49 milliard d'euros, contre 1,7 milliard, le total des amendes infligées dans le cadre de la manipulation des taux de l'Euribor et Libor sur le yen.