La direction d'Engie a programmé sur la période 2016-2019 au moins 1.900 suppressions de postes sur les 25.000 que compte la partie "énergie" du groupe en France, a annoncé mardi la CGT.
Une partie de ces suppressions de postes - l'activité de relation clientèle pour les particuliers - "est due au transfert d'activités vers des prestataires qui délocalisent dans des pays à faible coût de main d'oeuvre", a précisé le syndicat dans un communiqué.
Toujours selon la CGT, une partie de l'activité sera ainsi transférée au Maroc, à l'île Maurice ou encore au Portugal.
"Ce projet en phase test a débuté dès le 2e semestre 2015 dans le plus grand secret. Les représentants du personnel ont eu droit à une simple information mi-2016 sans précisions, suite à leurs questionnements."
Une porte-parole d'Engie n'a pas commenté ces informations dans l'immédiat.
Le groupe a annoncé mi-avril 504 suppressions de postes dans ses sièges en Europe d'ici à fin 2018 dont 312 en France.