Le président américain Donald Trump a signé lundi une version modifiée de son décret migratoire bloqué en justice, qui n'entrera en vigueur que le 16 mars, afin d'empêcher les ressortissants de certains pays d'entrer aux Etats-Unis.
Six des septs pays initialement visés sont à nouveau sur la liste (Iran, Libye, Somalie, Soudan, Syrie, Yémen), l'Irak étant exempté, selon des documents publiés par le département de la Sécurité intérieure. Les détenteurs de cartes vertes et de visas sont explicitement protégés et pourront continuer à se rendre aux Etats-Unis, a assuré le gouvernement américain.
Le 27 janvier dernier, Donald Trump signait devant les caméras un décret de "Protection de la nation contre l'entrée aux Etats-unis de terroristes étrangers". Ce décret bloque l'entrée aux Etats-unis des ressortissants de sept pays à majorité musulmane pour trois mois (Iran, Irak, Syrie, Soudan, Libye, Somalie, Yémen) et de tous les réfugiés pour quatre mois. Il n'y a pas de limite de temps pour les Syriens, dont l'entrée est bloquée indéfiniment. La justice américaine a ensuite bloqué ce décret. Dans cette nouvelle mouture, l'Irak ne fait plus partie des pays frappés d'une interdiction temporaire d'entrée aux Etats-Unis.