Shell a reçu une offre de 464 millions d'euros pour Butagaz, sa filiale française de GPL (gaz de pétrole liquéfié), de la part du groupe britannique DCC, le groupe pétrolier anglo-néerlandais poursuivant ainsi son désengagement dans les activités d'aval.
Shell a indiqué que des négociations exclusives étaient en cours avec DCC et que son offre faisait l'objet de discussions avec le personnel de Butagaz et de Shell France.
Le géant pétrolier a indiqué que cette transaction s'inscrivait dans le cadre de la réduction de sa présence dans les activités d'aval, afin de se concentrer sur les actifs et les marchés dans lesquels il peut être le plus compétitif, et notamment dans son désengagement du marché du GPL au niveau mondial.
Shell a déjà cédé des stations-services en Norvège et en Grande-Bretagne, ainsi que des raffineries dans ces deux pays et en Allemagne, en France et en République tchèque.
DCC, qui a déjà repris les activités de GPL de BP et de Statoil, a indiqué que cette acquisition, la plus importante de son histoire, ferait de lui le troisième distributeur de GPL européen.