Une étude réalisée sur le fonctionnement des filières commerciales informelles, notamment la commercialisation du vivrier marchand en Côte d’Ivoire, préconise trois axes d’intervention dans la promotion du travail décent.
En vue d’améliorer les conditions de travail et de vie des commerçantes des produits vivriers, les auteurs de l’étude plaident pour une politique sectorielle de promotion du travail décent qui, pour être durable, doit cibler différents niveaux d’intervention, et intégrer un ensemble d’acteurs institutionnels issus des filières vivrières.
Aussi, souhaitent-ils l’amélioration du degré d’aménagement et de gestion des marchés vivriers via une implication plus forte et un contrôle accru des collectivités territoriales, la structuration des filières vivrières à travers l’amélioration du mode de gouvernance des sociétés coopératives et la domination des facteurs individuels de vulnérabilité des commerçantes concernant les enjeux sanitaires et sécuritaires.