LONDRES (Reuters) - L’Opep a annoncé mercredi avoir revu à la baisse sa prévision de croissance de la demande pétrolière mondiale en raison de l’épidémie de coronavirus en Chine.
Elle a précisé avoir nettement réduit sa production en janvier avec la mise en oeuvre du nouvel accord d’encadrement de l’offre conclu l’an dernier.
La demande mondiale de brut devrait augmenter de 990.000 barils par jour (bpj) en 2020, estime l’Organisation des pays exportateurs de pétrole dans son rapport mensuel. Ce chiffre est inférieur de 230.000, soit de 19%, à celui prévu le mois dernier.
L’épidémie de coronavirus constitue un facteur d’incertitude supplémentaire pour le marché et nécessite donc une surveillance continue, ajoute le rapport.
L’Opep, la Russie (premier producteur mondial) et plusieurs autres pays réunis au sein de l’entente dite “Opep+”, appliquent depuis le 1er janvier un accord visant à réduire leur production totale de 1,7 million de bpj dans le but d’éviter une chute des cours.
L’Opep a appliqué cet accord au-delà des objectifs en janvier en réduisant ses propres pompages de 509.000 bpj, à 28,86 millions, selon des sources extérieures citées par le rapport.
Le document explique ce dépassement, entre autres, par des interruptions involontaires de la production en Libye.