Le leader de l’assurance-crédit (Coface) a dégradé la note de l’Algérie de B à C (pays à risque élevé).
Dans son Baromètre risque pays pour le 2ème trimestre 2016, la Coface explique que l’Algérie reste fortement dépendante du secteur des hydrocarbures, notant que la croissance devrait ralentir en 2016 en raison d’une baisse des dépenses publiques.
Le pays a connu en 2015 un déficit record pour la seconde année consécutive, souligne la même source, précisant que ce dernier atteindrait 15 % en 2016, après avoir atteint 16 % en 2015 selon les dernières données du FMI. Le Fonds de régulation des recettes (FRR) tend à s’épuiser (passant de 25,6 % du PIB en 2014 à de 12,3 % du PIB en 2016), souligne la Coface.
Elle indique aussi que le déficit du compte courant continue de se creuser en Algérie, alors que les exportations des hydrocarbures ont chuté de près de moitié, faisant remarquer que les flux IDE restent faibles et n’excèdent pas 1 % du PIB.
Les réserves de change du pays bien qu’importantes ont diminué, conclut la même source.