Mardi 15 Decembre 2015

cessez-le feu entre Renault-Nissan et léEtat français

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Plutôt que pour une fusion, Carlos Ghosn plaide pour le renforcement des synergies de l’alliance franco-japonaise

Le verdict est finalement tombé. Trois jours après l’annonce d’un accord avec l’Etat français, le PDG de Renault-Nissan, assure que l’épisode de mésentente, ayant duré 8 mois, avec l’Etat français est enterré. C’est en ces termes qu’il s’est prononcé sur le sujet : «nous voulons mettre cet épisode derrière nous et continuer (…) comme deux entreprises, avec leur propre autonomie et leur propre structure de management, tout en développant des synergies dans la sphère du partenariat». Il ajoute à cela que « L’idée d’une fusion était déjà apparue en 1999, quand est née l’alliance. C’est une décision facile à prendre, mais pas à exécuter, je ne pense pas que nous soyons prêts aujourd’hui (…), nous avons besoin de plus de convergences pour imaginer un jour éventuellement une fusion ».

Il est à noter que si Renault devait interférer dans la gouvernance de Nissan, la firme japonaise pourrait alors porter sa part dans Renault de 15% à 25%, et ainsi annuler les droits de vote du français. Or, selon Ghosn, le principe d’autonomie est explicitement gravé pour Nissan.

Quant au Japon, certains tendent à juger que Renault profite désormais de Nissan et que l’alliance s’en retrouve déséquilibrée. C’est en ce sens que le PDG a dit «vouloir éviter tout rapport de force».

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