PARIS (Reuters) - Carrefour veut supprimer 1.229 postes dans ses hypermarchés français dans le cadre de son plan de transformation, via un accord de rupture conventionnelle collective (RCC), a dit mercredi à Reuters Michel Engels, représentant du syndicat Force ouvrière (FO).
Ces suppressions de postes concernant les rayons bijouterie, qui vont disparaître des hypers, certains postes de managers, les stations service, qui vont être automatisées, et des postes liés la gestion des flux financiers dans les magasins, a précisé le responsable syndical.
FO, la CFDT et la CFE-CGC vont entrer en négociation avec la direction pour obtenir les meilleures contreparties possibles pour les salariés concernés, a poursuivi Michel Engels.
“C’est un coup de massue (...) au-delà de ces suppressions d’effectifs, se pose la question de l’avenir à terme du modèle de l’hypermarché”, a-t-il encore dit.
Michel Engels a également déclaré que le syndicat FO était opposé à la mise en location-gérance de cinq nouveaux hypers annoncée par le groupe en début d’année, un système qui constitue selon lui “un mort lente socialement pour des employés qui ne bénéficient plus de la protection du groupe Carrefour”.
Pour redresser ses très grands formats, qui plombent sa rentabilité depuis des années, Carrefour, qui emploie 60.000 personnes dans ses hypers en France, a notamment annoncé vouloir accélérer la réduction des surfaces non alimentaires et supprimer certains rayons comme la bijouterie.