Le rapport de l'étude réalisée en 2012 sur le coût de la faim au Burkina Faso, présenté mardi à Ouagadougou, montre que ce pays perd annuellement plus de 409 milliards de FCFA du fait de la sous-nutrition infantile, soit 7,7% de son Produit intérieur brut (PIB).
Le rapport a été réalisé par le Programme alimentaire mondial (PAM) en partenariat avec l'Union africaine, la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA) et les ministères en charge de l'Agriculture, la Santé, l'Education et l'Action sociale.
L'étude relève notamment que 51,7% des adultes burkinabè, soit 4.743.580 personnes en âge de travailler, ont souffert d'un retard de croissance étant enfant et qu'ils ne sont pas en mesure d'atteindre leur potentiel réel en raison d'une capacité physique et cognitive plus faible. Cet état de fait engendre, à en croire le rapport, une perte de 376, 615 milliards de FCFA par an.