C'est la première fois depuis le début de la crise de la dette, il y a 5 ans, que le gouvernement grec n'honore pas une échéance de remboursement sur les 240 milliards d'euros qui lui ont été prêtés en échange de réformes sociales et économiques et d'une politique d'austérité.
Le ministre délégué grec à la sécurité sociale, Dimitris Stratoulis, figure de l'aile radicale du parti Syriza, a prévenu aujourd'hui que le gouvernement d'Alexis Tsipras pourrait être contraint d'organiser des élections anticipées si les créanciers d'Athènes n'assouplissent pas leur position.
Présenté cette semaine au Premier ministre grec, le projet préparé par le groupe du Bruxelles est jugé inacceptable par Athènes, qui a opté pour un report à la fin du mois du remboursement de 300 millions d'euros dus au FMI initialement prévu ce vendredi.
En repoussant cette échéance, Athènes devra rembourser en une seule fois la totalité de ses quatre remboursements dus ce mois-ci soit 1,6 milliard d'euros payable le 30 juin afin d'éviter le risque d'une faillite imminente.
Les autorités grecques affirment avoir les moyens de payer...affaire à suivre.