"L'introduction en Bourse de la compagnie pétrolière saoudienne Saudi Aramco pourra se faire aussi bien sur le marché local qu'à l'international, mais les réserves de brut du royaume n'en feront pas partie". C'est ce qu'a déclaré son président à la chaîne de télévision al Arabiya dans un entretien diffusé dans la matinée de ce dimanche. Enfin une sortie médiatique pour accompagner des rumeurs de plus en plus persistantes sur cette IPO qui, reflète pour certains la grave crise budgétaire traversée par le pays à cause de la baisse du cours du brut.
Le gouvernement ne veut donc pas valoriser les réserves lors de cette IPO. "Les réserves ne seront pas vendues, mais la capacité de la société à produire à partir des réserves est à l'étude", a déclaré Khalid al Falih à la chaîne satellitaire basée à Dubaï dans un entretien accordé à Davos, en Suisse où s'est tenu la semaine dernière le Forum économique mondial.
Aramco détient des réserves de brut évaluées à 265 milliards de barils, soit 15% du total mondial. En cas de mise en Bourse, elle deviendrait la première société cotée valorisée à 1.000 milliards de dollars, ont calculé des analystes. Apple pèse quelques 700 milliards de dollars.
Un besoin urgent de cash