Après la banque d'affaires américaine Goldman Sachs, un autre établissement financier, la banque japonaise d'investissement Nomura est à son tour prise dans une controverse sur l'achat d'obligations vénézuéliennes.
Le Wall Street Journal, déjà à l'origine des révélations sur Goldman Sachs, rapporte mercredi que Nomura Securities a acquis pour 30 millions de dollars d'emprunts d'Etat émis par le Venezuela d'une valeur faciale d'une centaine de millions de dollars.
La transaction a été réalisée la semaine dernière dans le même cadre que celui qui a permis à Goldman Sachs d'acheter, auprès d'un intermédiaire, pour 865 millions de dollars des obligations émises par la compagnie pétrolière publique PDVSA d'une valeur faciale de 2,8 milliards de dollars, précise le Wall Street Journal.
Aucun commentaire n'a pu être obtenu auprès de Nomura, une porte-parole de la banque aux Etats-Unis refusant de réagir aux révélations du journal financier.
Goldman Sachs a confirmé pour sa part avoir acheté des obligations sur le marché secondaire auprès d'un courtier et, dans un communiqué publié lundi soir, a précisé ne pas avoir d'interaction avec le gouvernement vénézuélien.
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Mais l'opposition vénézuélienne a accusé la banque d'investissement américaine"d'aide et complicité avec le régime dictatorial" de Nicolas Maduro.
L'Assemblée nationale vénézuélienne, où l'opposition est majoritaire depuis les élections de décembre 2015, a adopté mardi une motion demandant aux Etats-Unis d'enquêter sur cette transaction.