La production de brut des pays de l'OPEP+, une alliance composée des 13 pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et 10 autres pays producteurs, connaîtra une baisse de production de près de 3,86 millions de bpj au cours du premier trimestre de 2024.
Plusieurs pays membres de l'alliance, notamment la Russie et l’Arabie Saoudite, ont commencé à réduire, à partir du 1er janvier, leur production du pétrole de 2,2 millions de barils par jour (bpj) supplémentaires.
La mesure, annoncée lors d’une réunion de l’OPEP+ en novembre dernier, restera en vigueur au cours du premier trimestre de 2024 avant d’être évaluée par les membres de l’alliance.
La Russie compte réduire sa production de brut de 300.000 bpj à 500.000 bpj jusqu’à la fin du mois de mars, tandis que l’Arabie saoudite table sur une baisse de 1 million de bpj. D’autres pays de l’OPEP+ se sont engagés à retirer du marché 700.000 barils par jour à partir de janvier 2024. Il s’agit notamment de l’Irak (- 223.000 bpj), des Émirats arabes unis (-163.000 bpj), du Koweït (-135.000 bpj), du Kazakhstan (-82.000 bpj et d’Oman (-42.000 bpj).
Outre ces nouvelles réductions, certains pays de l’OPEP+ continueront à s’en tenir aux engagements concernant une réduction volontaire de production de 1,66 million de bpj d’ici la fin de 2024.
En vertu de cette mesure, en vigueur depuis mai 2023, l’Arabie saoudite et la Russie appliquent une réduction volontaire de production de l’ordre de 500.000 bpj chacun.
D’autres pays comme l’Irak (-211.000 bpj), les Émirats arabes unis (-144.000 bpj), le Koweït (-128.000 bpj), le Kazakhstan (-78.000 bpj), Oman (-40.000 bpj) ou encore le Gabon (-8.000 bpj) appliquent des mesures semblables.
L’OPEP a noué en 2016 une alliance avec dix autres pays producteurs sous la forme d'un accord appelé OPEP+, dans l'optique de limiter l'offre et soutenir les cours de pétrole.