Ce déficit tient compte d'un solde positif de 14,7 MMDH dégagé par les comptes spéciaux du Trésor (CST) et les services de l'Etat gérés de manière autonome (SEGMA), indique la TGR dans son bulletin mensuel des statistiques des finances publiques (BMSFP) du mois de février.
Le bulletin fait également état d'une hausse des recettes ordinaires brutes de 11,6% à 43,4 MMDH et une baisse des dépenses ordinaires émises de 3,9%, dégageant ainsi un solde ordinaire négatif de 3,76 MMDH.
La hausse des recettes s'explique par l'augmentation des impôts directs de 11%, des droits de douane de 22,1%, des impôts indirects de 9,5%, des droits d’enregistrement et de timbre de 11,2% et des recettes non fiscales de 24%.
S'agissant des dépenses ordinaires émises, leur baisse provient de la hausse de 8,2% des dépenses de biens et services, due à l’augmentation de 6,4% des dépenses de personnel et de 11,4% des autres dépenses de biens et services, de l’augmentation de 8,1% des charges en intérêts de la dette, du recul de 92,6% des émissions de dépenses au titre de la compensation et de la baisse de 32% des remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux.
Pour ce qui est des CST, leurs recettes ont atteint 27,5 MMDH. Elles tiennent compte des versements reçus des charges communes d’investissement du budget général pour 11,8 MMDH, contre 11,1 MMDH à fin février 2022.
Les dépenses émises se sont chiffrées à 13 MMDH. Elles intègrent la part des CST au titre des remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux pour 318 MDH. Le solde de l’ensemble des comptes spéciaux du Trésor s’élève ainsi à 14,4 MMDH.
Côté SEGMA, leurs recettes ont augmenté de 33% à 274 MDH à fin février 2023 et leurs dépenses ont reculé de 25% à 12 MDH durant cette période.