L’objectif affiché est double : soutenir la production nationale de cuivre et réduire la dépendance aux approvisionnements étrangers, alors que les États-Unis importent actuellement près de la moitié de leur consommation, principalement depuis le Chili.
Le secrétaire au Commerce, Howard Lutnick, a confirmé la clôture de l’enquête sur les importations de cuivre et a indiqué que le décret présidentiel devrait être signé d’ici la fin juillet.
L’annonce a provoqué un regain de volatilité sur les marchés des métaux. Si les cours à New York flambent, les contrats à terme à Shanghai et Londres ont reculé, reflétant les anticipations de détournement de flux commerciaux et d’éventuels arbitrages logistiques.
À court terme, les opérateurs anticipent que la prime à l’importation aux États-Unis attirera davantage d’expéditions, ce qui pourrait resserrer l’offre sur les autres marchés mondiaux et accentuer les déséquilibres existants.