Par R. Mokhliss
Depuis plus d'un siècle, les marchés boursiers ont connu des hauts et des bas, mais il y a toujours des pays qui ont réussi à maintenir une performance constante. Selon le Crédit Suisse Global Investment Yearbook 2023, l'Afrique du Sud est le marché boursier le plus performant depuis 1900 avec une performance moyenne annuelle de +7%. Cette performance exceptionnelle en fait un marché boursier très attractif pour les investisseurs.
Ce classement des marchés boursiers les plus performants fait ressortir l'Australie en 2e position avec un rendement annuel de +6,7%, suivie de l'Amérique en troisième position avec un rendement annuel de +6,38%. Les pays émergents, quant à eux, ont enregistré un rendement annuel moyen de +3,8%, ce qui est inférieur à la moyenne mondiale.
Selon l’étude, les actions ont été l'actif le plus performant à long terme, avec un rendement réel annualisé de 5% en USD au cours des 123 dernières années. Cela surpasse largement les rendements annuels moyens des obligations et des bons du Trésor qui ont enregistré respectivement 1,7% et 0,4%. Les actions ont également surperformé les obligations, les bons du Trésor et l'inflation sur les 35 marchés étudiés. Depuis 1900, les actions mondiales ont surperformé les bons du Trésor de 4,6% par an et les obligations de 3,3% par an.
Par ailleurs, le marché boursier américain représente 58% de la valeur mondiale totale (sur la base d’actions en circulation investissables), soit un marché plus de neuf fois supérieur à celui du Japon, son plus proche concurrent. Les États-Unis ont également le plus grand marché obligataire au monde.
D’un point de vue historique, la diversification en actions, pays et actifs a considérablement amélioré le compromis rendement-risque. À titre prospectif, les bénéfices demeurent importants.
Cependant, malgré la performance solide des actions, il est important de noter que l'inflation a eu un impact négatif sur les obligations et les actions. En effet, même si les actions ont surperformé les obligations et les bons du Trésor, elles ne fournissent pas une couverture totale contre l'inflation.`
Le Yearbook indique que, historiquement, les rendements des actions et des obligations ont été beaucoup plus faibles pendant les cycles de hausse resserrement des taux que pendant les cycles d’assouplissement/atténuation.