EMISSION DU 03/19 - par bourse news

Combien gagnent les banquiers au Maroc ?

 

Le cabinet de recrutement Michael Page vient de publier une étude sur les rémunérations du marché de travail marocain. Parmi les secteurs étudiés on retrouve le secteur bancaire qui, selon le cabinet, demeure "indubitablement un recruteur important au Maroc".


 

Si plus de la moitié des recrutements concerne les profils commerciaux, ce secteur est à la recherche de nouveaux profils pour se réinventer. Les établissements bancaires font face à de nombreuses mutations liées tant à l’évolution des pratiques de leurs clients qu’aux nouvelles réglementations. 

Les métiers de la banque de financement et d’investissement connaissent un léger mieux après des années noires. Les banques d'affaires effectuent quelques recrutements ponctuels et spécifiques sur le front-office mais leur marge et leur rentabilité s’amenuisent, alors que leurs obligations prudentielles se multiplient. Elles n’ont d’autre choix que de poursuivre leur restructuration en se dotant de profils transverses en lien avec la compliance.

Voici les rémunérations moyennes des métiers dans la banque d'affaires, celle du réseau et puis les fonctions supports. 

Les rémunérations présentées ci-dessous sont des rémunérations mensuelles nettes fixes en milliers de dirhams et sont indiquées selon le nombre d’années d’expérience pour des postes situés au Maroc. Les évolutions des tendances salariales sont illustrées à la hausse, stables ou à la baisse dans la colonne TREND.

Par exemple, un banquier privé avec 5 à 8 ans d'expérience touche entre 25.000 et 35.000 par mois. Une tendance plutôt à la baisse. 


Impact de la digitalisation 


Du fait de la digitalisation actuelle du secteur, avec une réglementation toujours plus exigeante et un marché du travail qui se flexibilise davantage, les Managers de transition sont très demandés dans le milieu de la banque. Les profils les plus recherchés sont issus de la Direction Financière et la Direction des Risques. Le petit plus apprécié : la compétence en gestion de projets.

La conception de cette étude a reposé sur les échanges établis avec plusieurs milliers de candidats, ainsi qu’avec plusieurs entreprises ayant recruté au cours de l’année 2018.

 

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