EMISSION DU 03/18 - par bourse news

Affaire Samir : les OPCVM serrent les dents

 Les OPCVM détiennent autour de 5% du capital de Samir, soit 480.000 actions en plus d'obligations du raffineur dont on ne connait pas le montant. 

Une A.G.O prévue le lendemain du verdict du tribunal de commerce sur le sort de Samir prévoit de nommer Mohamed Hdid pour représenter la masse des obligataires. 

 

 

Le sort de la Samir sera connu dans quelques jours, probablement ce 21 mars courant, avec le jugement qui sera rendu par le tribunal de commerce de Casablanca. Il n’y a aujourd’hui que deux options : la liquidation ou le redressement judiciaire. Néanmoins, quelle que soit la décision du tribunal, il y aura de la casse. Les OPCVM se préparent déjà à cette éventualité car en cas de liquidation ils risquent de perdre leurs mises aussi bien dans leurs placements en obligations qu'en actions.

 

Pour rappel, L'ASFIM (Association des Sociétés de Gestion et Fonds d’Investissement Marocains), l'association professionnelle qui regroupent les OPCVM de la place, a émis il y a quelques semaines un avis de convocation pour une Assemblée générale ordinaire le 22 mars prochain (soit le lendemain de la décision présumée du tribunal sur le sort de la société), visant les porteurs des obligations Samir émises en 2008. Les membres de l'Association devront, entre autres, nommer un représentant de la masse des obligataires. Il s'agit de Mohamed Hdid, ex-président de l'ordre des experts comptables. Il aura la responsabilité de défendre les intérêts de la masse, y compris pour agir en justice au nom de l'ensemble des obligataires.

 

Au moins 5% du capital en jeu

Selon nos informations, quelque 49 fonds, gérés par une douzaine de sociétés de gestion, détiennent plus ou moins 480.000 actions Samir, soit quasiment 5% du capital de la société. D'autres sources au sein du marché avancent un chiffre légèrement inférieur et parlent de 4% du capital aux mains des OPCVM. A noter que certaines sociétés de gestion sont bien plus exposées que d'autres. En plus, la valeur étant suspendue en Bourse depuis plusieurs mois, il leur est difficile de les vendre. En plus des titres de capital, les OPCVM appelés à statuer lors de l'AGO du 22 mars, détiennent des obligations du raffineur dont on ne connait pas le montant acquises au moins lors de l'émission obligataire de 2008 qui portait sur 800 millions de dirhams .

 

 

 

 

 

 

 

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