Lors de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des conseillers, Mme Bouchareb a précisé que la révision vise à soutenir le pouvoir d'achat des bénéficiaires en offrant des solutions innovantes et de nouveaux modes de financement à même de favoriser l'accès au logement, selon des conditions souples et adéquates.
Elle a dans ce contexte évoqué les programmes de logement lancés dans les différentes régions du Royaume permettant l'accès à un logement décent, notamment celui de logements à faible coût (140.000 dirhams) lancé en 2008 et destiné aux familles vivant dans les bidonvilles, les bâtiments menaçant ruine et celles à revenus limités. Ce programme a permis la réalisation d'un total de 28.053 unités jusqu'en août 2020.
Ce programme a été suivi de l'adoption, en 2010, d'un mécanisme d'habitat social à 250.000 DH destiné aux catégories sans logement. C'est ainsi que 496.603 unités de ce genre ont été réalisées jusqu'à fin août dernier, a-t-elle précisé, ajoutant qu'un autre programme destiné à la classe moyenne a été lancé en 2013, mais dont la cadence de mise en œuvre n'a pas été à la hauteur des attentes.
"Les différents programmes de logement ont permis de réduire le déficit enregistré de 2,1 millions d'unités à 400.000 actuellement", a-t-elle relevé.
La ministre a, par ailleurs, mis l'accent sur l'attention particulière accordée aux zones rurales par la mobilisation de ressources financières du budget général et du Fonds de solidarité habitat et d'intégration urbaine.
S'agissant de l'offre de logements (250.000 DH), Mme Bouchareb a précisé que 57.000 logements ont été réalisés à ce jour en milieu rural, en plus de 1.470 unités dans la catégorie de logement à 140.000 DH.
Elle a en outre rappelé la signature de 32 conventions dont ont bénéficié 9.686 familles des zones rurales, pour une enveloppe budgétaire de plus de 280 MDH, avec une contribution du ministère à hauteur de 120 millions.