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Passé la première étape de l’épisode Maroc Telecom, le marché est vite retombé dans sa « routine ». L’excès d’euphorie et l’appétit pour le risque ont laissé place à l’hésitation et au manque d’engagement.
Cette semaine, la première du deuxième semestre, le Masi a enchaîné des séances sans réel intérêt, oscillant de part et d’autre des 11.200 points. Tout en préservant ce seuil pivot, il a perdu 0,14% sur la période.
En termes d’échanges, le niveau de participation s’est réduit à 476 MDH sur le marché central et à 913 MDH sur celui de gré à gré, soit un volume global de 1,38 Mds de DH Vs 5,88 Mds de DH la semaine d’avant. Parallèlement, la volatilité historique est tombée à 1,08% contre 4,81% deux semaines plutôt.
Les immobilières ont été malmenées avant de rebondir en fin de semaine. Au final, RDS a perdu -5,32% et Alliances -1,45%. Addoha en revanche a pris 3,55%.
Cosumar et Marsa Maroc qui ont détaché leurs coupons ont abandonné 5,42% et 5,19% respectivement. A noter que l’opérateur portuaire a drainé plus 90% des échanges sur le marché central lors des séances du jeudi et vendredi.
Le marché bascule donc vers la haute saison de vacances avec son lot de contraintes. Il faudrait patienter jusqu’à août pour avoir des annonces concrètes (publications de résultats) de la part des émetteurs.
Sur le plan macro, on note que le HCP table sur ralentissement de la croissance économique au troisième trimestre à 2,4% contre 3% à la même période une année auparavant, sur fond du repli de la valeur ajoutée agricole.
Par ailleurs, 3 éléments sont à retenir du dernier Comité de Coordination et de Surveillance des Risques Systémiques réuni le 2 juillet : L'exposition des institutionnels marocains au marché boursier s’est renforcée après le cumul des positions nettes acheteuses enregistrées tout au long de l'année 2018 et du premier trimestre 2019. Le niveau de valorisation global du marché boursier reste élevé avec un PER de 19,7x. Et enfin, les plus-values latentes des compagnies d'assurances ont enregistré un recul de 20,1% en 2018. Une dégradation, en lien avec la baisse du marché actions en 2018, n'affecte pas pour autant la solidité du secteur.