Mercredi 23 Mars 2016

OPCVM : "le risque Samir dilué dans la masse"

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L'ASFIM (Association des Sociétés de Gestion et Fonds d’Investissement Marocains) tenait hier une Assemblée générale pour statuer, entre autres, sur leur exposition à Samir et la manière de se défendre face à son défaut de paiement.  


L'on apprend ce matin, de sources au sein de cette industrie, que les membres de l'Association ont bien désigné Mohamed Hdid, expert-comptable, pour défendre les intérêts de la masse, y compris pour agir en justice au nom de l'ensemble des obligataires. 
Cette AGO était également l'occasion de faire le point sur la situation. Toujours selon notre source, les OPCVM détiennent 250 MDH d'obligations Samir. "Un chiffre dérisoire qui ne représente rien face aux 330 Mds de dirhams d'actifs des OPCVM. Cela ne nous affectera pas du tout", dit-elle. Quant à l'exposition en titres de capital, si aucun chiffre n'a été avancé, on rassure là aussi étant donné que la capitalisation totale de Samir ne représente rien comparée aux placements des OPCVM. 

Malgré le fait que certains fonds soient plus exposés que d'autres, Samir n'a pas fait de blessés graves chez les OPCVM. Cela dit, certains, les plus exposés, risquent de subir quelques "mouvements de clients". 


Les institutionnels sont les plus exposés 

Si les OPCVM ne détiennent que 250 MDH d'obligations Samir, ce sont les autres  institutionnels (
Caisses de retraites, assurances, etc...)qui en détiennent le plus. Du côté des assureurs, qui ont déjà clarifié leur exposition vis-à-vis de ce dossier, les obligations ont été provisionnées dans des proportions allant de 50% à 92% pour Atlanta par exemple. Quant aux caisses de retraites, c'est silence radio pour l'instant...  

 

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