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La Banque mondiale prévoit une contraction de 5,2% du PIB mondial en 2020 à cause de la pandémie du coronavirus, ce qui représente "la plus grave récession planétaire depuis des décennies".

Pour le Maroc, l'institution du Bretton Woods table sur une récession de 4% en 2020 avant un rebond de croissance de 3,4% en 2021, dans son nouveau rapport "Perspectives économiques mondiale" de juin publié lundi.

De nombreuses économies de la région MENA ont assoupli leurs orientations de politique monétaire (Égypte, Algérie, Maroc, Tunisie). Parmi les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), les taux directeurs ont également baissé, reflétant le rattachement de ces économies au dollar américain liant les changements de leurs positions politiques à ceux de la Réserve fédérale. Certains pays ont également utilisé des mesures macroprudentielles pour compléter les changements d'orientation de leur politique monétaire. 

"La pandémie a produit une violente onde de choc à travers le monde, plongeant de nombreux pays dans une profonde récession. Dans le scénario de base, le PIB mondial diminuera de 5,2 % en 2020 — ce qui représente la plus grave récession planétaire depuis des décennies", selon l'institution financière basée à Washington qui prévoit une diminution du revenu par habitant cette année dans la plupart des marchés émergents et des économies en développement.

Bien que le bilan final soit encore incertain, la pandémie entrainera "des effets durables sur la productivité du travail et la production potentielle", indique la même source qui relève que les prévisions de croissance pour toutes les régions ont été "fortement revues à la baisse". L'explosion des cas de Covid-19 et le large éventail de mesures prises pour enrayer la propagation du virus ont brutalement ralenti l'activité économique dans de nombreux marchés émergents et économies en développement.