Plusieurs villes chinoises ont annoncé dimanche un allègement des restrictions liées à l'épidémie de COVID-19, laissant entendre que Pékin continue d'assouplir sa politique sanitaire après les manifestations des dernières semaines, une détente qui pourrait soutenir la croissance et la demande de matières premières.
Si ces nouvelles sont de nature à favoriser les actions, l'attention des investisseurs risque de se tourner rapidement vers les indicateurs économiques et les banques centrales.
La semaine qui commence sera marquée entre autres par les décisions de politique monétaire en Australie et au Canada, en attendant celles de la Fed, de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Banque d'Angleterre la semaine prochaine, que précéderont les chiffres des prix à la consommation aux Etats-Unis (le 13 décembre).
Les statistiques mensuelles de l'emploi aux Etats-Unis publiées vendredi n'ont pas remis en cause le scénario privilégié d'une hausse de taux limitée à 50 points de base la semaine prochaine, mais les chiffres supérieurs aux attentes des créations de postes et des salaires incitent à la prudence.
Dans ce contexte, le dollar poursuit son recul face aux autres grandes devises mondiales (-0,30%), pénalisé par le regain général d'intérêt des investisseurs pour les actifs risqués. La baisse du dollar profitant aux matières premières.
Le marché pétrolier est soutenu par la conjonction entre l'allègement des restrictions sanitaires en Chine, la confirmation par l'Opep+ de sa politique de réduction de l'offre, l'entrée en vigueur de l'embargo européen sur le pétrole russe et l'accord international sur le plafonnement du prix du brut venu de Russie.
Le Brent gagne 0,48% à 85,98 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 0,54% à 80,41 dollars.