Alors que la réflexion était menée pour aboutir à une première étape de la flexibilité du taux de changes cette année, la banque centrale a annoncée hier le report de sa mise en oeuvre à 2017, précisément au deuxième semestre.
Le Wali de Bank Al Maghrib préfère en effet sensibiliser la communauté financière sur cette question avant de prendre une décision qui sera irrévocable. Des réunions sont prévues avec le patronat, le ministère des finances ou encore la société civile et les opérateurs économiques. Jouahri a tenu à rappeler que la majorité des pays qui sont passés à un régime flexible l'ont fait dans l'urgence en période d'assechement des devises. "Au Maroc, nous avons la chance de mener cette transition avec un matelas interressant de réserves internationales nettes", indique la Wali.
