Valoris Securities vient de réaliser une étude portant sur les retombées de la crise actuelle sur l’économie marocaine ainsi que sur la stratégie d’investissement de la société de Bourse préalablement publiée au début de l’année.
Les analystes ont décidé de maintenir le même univers de valeurs pour constituer l'indice VS avec, toutefois, une révision des pondérations de certains titres tenant compte du nouveau contexte.
Le changement opéré sur les pondérations repose sur une réduction du poids d’un ensemble de valeurs, dont l’activité serait affectée par la crise du Covid, passant de 47% du portefeuille à près de 33%.
Les 14% retranchés ont été attribués essentiellement aux valeurs qui devraient théoriquement bénéficier de cette crise (Télécoms, services & Produits IT, agroalimentaire et distribution), tandis que le poids des autres valeurs dans le portefeuille a été plus au moins maintenu.
L’indice VS se présentera dès le mois de mai comme suit :
Les convictions des analystes
Compte tenu de la détérioration de la conjoncture économique post-Covid en 2020, les analystes de VS disent éviter les entreprises de petites ou tailles moyennes, à moins que ces dernières disposent d’un fort positionnement dans leur marché et opèrent dans un secteur bénéficiant des changements induits par le Covid (Cas de Microdata, bénéficiant de l’essor du télétravail).
«Nous privilégions plutôt les grandes entreprise disposant d’un bon positionnement au sein de leurs secteurs, lesquels de préférence seraient adossés à des bien & service de première nécessité ou de larges consommation, avec un faible niveau d’endettement et une trésorerie assez suffisante pour faire face à toute dégradation du BFR », écrit la Recherche de VS.
Certains valeurs retenues lors de la dernière publication de la société de Bourse opèrent dans des secteurs dont le niveau de risque s’est accentué sous l’effet du Covid : Banques &BTP. Mais les analystes continuent de croire en ces valeurs. «Cependant, nous continuons à croire en ces valeurs, compte tenu du caractère fondamental de ces deux secteurs dans toute reprises économique stimulée par l’Etat à la suite du déconfinement, ainsi que de par la bonne qualité des valeurs choisies», lit-on dans l'étude.