La période de volatilité extrême qui s'est déclenchée sur le marché actions depuis le début de la guerre en Ukraine est loin d'être terminée. La Bourse de Casablanca a lâche 2,32% à 12.567 points en clôture ce jeudi 10 mars 2022.
Les chefs de la diplomatie russe et ukrainienne ont échoué jeudi à s'accorder sur un cessez-le-feu en Ukraine au cours de leur première rencontre depuis le début de l'offensive de l'armée russe, qui poursuit sa progression avec des chars arrivant aux portes de la capitale Kiev.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et son homologue ukrainien Dmytro Kuleba ont campé sur leurs positions pendant cet entretien, le premier à ce niveau depuis le 24 février, organisé en Turquie sous les auspices de leur homologue turc Mevlut Cavusoglu à Antalya (sud), une station balnéaire prisée des touristes russes.
"Nous avons évoqué un cessez-le-feu mais aucun progrès n'a été accompli en ce sens", a déclaré Kuleba à la presse, ajoutant cependant qu'il "espérait" pouvoir poursuivre la discussion avec son homologue.
Des informations qui, en plus de la reprise des matières premières, ont vite fait évoluer la tendance sur les marchés mondiaux en deuxième partie de journée.
Au Maroc, au lendemain d’un rebond (enregistré après plusieurs séances de fort recul), le Masi a perdu pied à la clôture abandonnant 2,32% et effaçant au passage plus que les gains de la veille.
Les volumes tournent autour de 131 MDH dont 32 MDH sur HPS (+0,78%).
C’est les mêmes secteurs qui tirent toujours l’indice vers le bas en tête les bancaires, les cimentiers, les télécoms, l’énergie ou encore l’agroalimentaire.
Signalons que Aradei Capital, qui a dévoilé ses résultats avant Bourse termine sur une progression notable de 5,03% à 453 DH.
Dans l’immobilier Alliances et RDS marquent des progressions de 6% et 5,90% respectivement alors que Addoha (+0,00%) finit de nouveau stable à 8,40 DH.
Autre fait marquant du jour: la BCE a nettement abaissé sa prévision de croissance du PIB de la zone euro pour 2022 tout en relevant fortement celle de l'inflation en raison des répercussions économiques attendues de la guerre en Ukrain.