Le début de la semaine dernière a été marqué par une hausse des cours vers de nouveaux plus hauts annuels pour l'indice Masi sans que ce mouvement ne soit accompagné par des volumes progressifs. Sur la semaine, le montant des transactions a en effet baissé de 21% par rapport à la semaine précédente, comme le rapportent les analystes de Crédit du Maroc Capital (CDMC). les volumes ont ainsi atteint 512,71 MDH. Mais l'essouflement des cours ne s'est réellement manifesté qu'en milieu de semaine et la prise de bénéfices est devenue effective le venderdi 13 mai. Plusieurs grandes capitalisations ont tiré le marché vers le bas, tel que Maroc Telecom (-3,15%), Attijariwafa bank (-2,10%) ou encore Addoha (-1,47%) et Lafarge (-0,76%). Les seuils techniques majeurs susceptibles de stopper la baisse se trouvent à 10.000 pts puis à 9.800 points pour l'indice Masi.
Malgré ce trou d'air court terme, la volumétrie totale depuis le début de l'année 2016 atteint près de 9 Mds de dirhams, selon CDMC, dont 96,5% sur le marché central. Une volumétrie bien plus élevée que l'année dernière à la même période, avec un volume quotidien moyen de 94,74 MDH en 2016, contre moins de 80 MDH les années de baisse.
pour leur part, les principales Bourses européennes ont ouvert en repli lundi après la publication d'indicateurs économiques décevants en Chine mais les volumes devraient rester limités en raison du jour ferié de la Pentecôte dans plusieurs pays. À Paris, l'indice CAC 40 45,63 points, soit 1,06%, à 4.274,36 après une demi-heures d'échanges. Le FTSE % recule de 0,43% à Londres, le FTMib de 0,90% à Milan et l'Ibex-35 de 1,36% à Madrid. L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro abandonne 0,87% et le FTSEurofirst 300 0,64%. La Bourse de Francfort est fermée pour la Pentecôte. L'annonce, pendant le week-end, d'une croissance moins forte que prévu de la production industrielle chinoise en avril n'a pas empêché les indices boursiers chinois de finir en légère hausse, Tokyo prenant pour sa part 0,33%. En Europe, tous les indices sectoriels sont orientés à la baisse à l'exception de celui des ressources de base qui s'apprécie de 1%.