"Tenant compte de ces évolutions et des indicateurs infra-annuels disponibles, la croissance devrait s’établir à 4,6% en 2015 au lieu de 2,4% en 2014, portée principalement par les activités agricoles, tandis que le rythme du PIB non agricole devrait rester limité à 3,3%". C'est ce qu'explique la Banque Centrale, qui tient en ce moment son Conseil trimestriel, dans un communiqué de presse.
En 2016, sous l’hypothèse d’une campagne agricole normale, la croissance devrait revenir à 2,4% et sa composante non agricole devrait se stabiliser à 3,3%. Sur le marché du travail, les données du deuxième trimestre indiquent un recul du taux de chômage de 0,6 point à 8,7%. Cette évolution refléterait la diminution sensible de 0,9 point du taux d’activité, alors que les créations d’emplois sont restées limitées à 38.000 postes. Dans ces conditions, l’output gap non agricole ressort négatif, dénotant ainsi de l’absence de tensions inflationnistes émanant de la sphère réelle de l’économie.