Mardi 19 Avril 2016

Alliances : Quelques explications sur la réduction du flottant

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Nous avons contacté le management d'Alliances pour en savoir plus sur la révision exceptionnelle du flottant que la société a expliqué par "une révision de la structure du capital". 

D'après plusieurs sources autorisées au sein du groupe, il s'agit d'actions achetées sur le marché central par un actionnaire qu'il souhaiterait transformer en actions nominatives. Est-ce Alami Lazrak, l'actionnaire de référence qui détient déjà des actions nominatives ? Personne n'a voulu nous confirmer cela. Le management a préféré rester vague dans ses réponses. 

Plusieurs possibilités 
Plusieurs actionnaires d'Alliances détiennent déjà des actions qui ne figurent pas dans le flottant : Les institutionnels qui figurent dans le tour de table comme RCAR (8,3% du capital ), CMR (4,1%) ou encore la SFI avec 2,9%. Ces deux derniers malgré qu'ils ne détiennent pas plus de 5% du capital sont soit liés par un acte d'actionnaires à l'actionnaire majoritaire, soit considérés comme des partenaires financiers dans le cas de la SFI, qui peut demander à avoir dans ce cas des actions nominatives et ne pas faire partie du flottant comme le stipule le règlement de la Bourse. L'acheteur peut être l'une des ces institutions ou Alami Lazrak. 

De manière générale, les participatations de l'Etat, des fondateurs, celles achetées en bloc, dans le cadre d'un pacte d'actionnaires ou les participations "jugées stables", ne font pas partie du flottant. 

Une information défavorable pour le cours de Bourse ?
Un ajustement à la baisse du facteur flottant n'est jamais une bonne chose pour le cours d'une entreprise. Pour certains gérants de fonds, des ajustements à la baisse peuvent être effectués pour disposer de portefeuilles les plus proches possibles de la composition de l'indice. Rappelez-vous, en 2011, la révision à la hausse du facteur flottant d'Addoha avait suscité un flux acheteur en anticipation d'une augmentation de l'exposition des OPCVM sur la valeur. Toute une communication et même des sorties médiatiques de sociétés de Bourse avaient plaidé pour cela. Même chose pour BMCE en 2007 avec la sortie partielle de CIMR qui s'est traduite par une hausse du flottant. Les exemples en la matière sont légion. L'inverse est-il vrai pour Alliances ? L'avenir nous le dira. 

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