Taqa Morocco a présenté, lors de sa communication financière au titre du premier trimestre 2025, un avant-goût du calendrier de déploiement de ses infrastructures de production d’énergie verte et de diversification de ses activités. Il en ressort que le lancement du chantier du parc éolien de Boujmil est planifié dès le deuxième trimestre 2025, pour une mise en service de la première tranche (100 MW sur un total de 144 MW) prévue en 2027.
Dans le cadre de sa stratégie de diversification, le groupe a procédé, rappelons-le, à la signature il y a quelques jours d’accords avec un consortium réunissant des acteurs publics et privés marocains. Ceux-ci visent à porter, d’ici à 2030, la capacité de production d’eau dessalée à 900 millions de m³, à structurer le transport de 800 millions de m³ d’eau via une « autoroute de l’eau », à développer 1 500 MW de centrales à cycle combiné gaz (CCGT), ainsi qu’une liaison haute tension continue (HVDC) d’environ 3 000 MW entre le Sud et le Centre du Royaume, sans oublier 1 200 MW de projets d’énergies renouvelables complémentaires.
le groupe a également annoncé le lancement du chantier du parc éolien de Boujmil est planifié dès le deuxième trimestre 2025, pour une mise en service de la première tranche (100 MW sur un total de 144 MW) prévue en 2027.
Par ailleurs, la société a confirmé l’avancement du projet en consortium avec Moeve pour la production d’ammoniac vert et de carburant industriel, sélectionné par le comité de pilotage de l’offre « Maroc hydrogène vert ». Les négociations sont toujours en cours pour la signature des contrats préliminaires, nécessaires à la mobilisation du foncier et au lancement des études de faisabilité.
Sur le plan financier, le résultat net consolidé a atteint 379 millions de dirhams au premier trimestre 2025, soit une progression de 4,1 % par rapport aux 364 MDH du même trimestre 2024. Cette hausse s’explique par l’amélioration du résultat d’exploitation et l’optimisation des placements de trésorerie excédentaire. Dans un autre registre, le résultat net part du groupe (RNPG) s’est quant à lui révélé quasi-stable, avec un gain marginal de 0,6 % par rapport au T1 2024.