La fonction première d’un actuaire est de mesurer un risque à travers toutes ses caractéristiques. Au Maroc, la profession se structure lentement mais sûrement, alimentée à la fois par le développement
des activités d’assurance et de prévoyance et par le développement des sciences mathématiques et statistiques, qui sont à la base du métier d’un actuaire. L'Association marocaine des actuaires organisait une manifestation cette semaine. Objectif : faire connaître la profession.
Le président de l’AMA, Mohamed Amrani, précise : «La fonction actuarielle est exercée par des personnes qui possèdent une connaissance suffisante des mathématiques actuarielles et financières, et qui, le cas échéant, peuvent démontrer qu’elles possèdent une expertise et une expérience pertinentes à la lumière des normes professionnelles et autres normes en vigueur». Une précision, qui jouit d’un intérêt primordial, pour éviter l’amalgame chez ceux qui considèrent que le statut d’actuaire est couronné juste par un diplôme.
Une association reconnue mondialement, beaucoup moins au Maroc
L’AMA a été créée en 1998, et c’est en 2003 qu’elle a été admise au sein de l’AAI (l'Association Actuarielle Internationale) en tant que membre associé. Après la refonte de ses statuts, la mise en place
d’un règlement intérieur, d’un code de déontologie et d’un processus de qualification de ses membres, l’AMA a décroché, en 2008, le statut de membre titulaire de l’AAI. Aujourd'hui, l’AMA siège au Conseil de l’AAI et participe aux comités suivants : éducation, aide et assistance, solvabilité, microassurance et au sous-comité Afrique».L’AMA compte aujourd’hui 125 membres, dont 25 membres qualifiés.
Parcours d'un actuaire : Mohamed Amrani
Montage image avec l'aide des équipes de Finances News