Royal Dutch Shell a vu son bénéfice net s'envoler au premier trimestre, dépassant nettement les attentes des analystes, en raison du rebond des cours du pétrole et de l'amélioration de ses marges dans les activités de raffinage.
La compagnie anglo-néerlandaise a annoncé jeudi que son bénéfice net trimestriel, calculé à partir du coût actuel des approvisionnements et hors éléments exceptionnels, avait bondi de 136% à 3,86 milliards de dollars (3,54 milliards d'euros) alors que les analystes attendaient 3,05 milliards de dollars selon un consensus fourni par le groupe lui-même.
Il avait été de 1,64 milliard de dollars il y a un an.
A environ 54 dollars le baril, les cours du pétrole au premier trimestre ont été supérieurs d'environ 55% à ce qu'ils étaient sur la même période de 2016, ce qui a été le principal moteur de la croissance du bénéfice.
Le résultat et la génération de trésorerie ont aussi été gonflés par des économies de 1 milliard de dollars et des coupes budgétaires mises en oeuvre ces trois dernières années, ainsi que par des cessions d'actifs pour environ 20 milliards de dollars à la suite de l'acquisition de BG Group en février 2016 pour 54 milliards de dollars.