Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce jeudi: *Le Matin. :
- Sa Majesté le Roi Mohammed VI a procédé à la pose de la première pierre d'un nouveau terminal à l'aéroport de Rabat-Salé, avant de lancer le premier appareil de la nouvelle génération des avions de la Royal Air Maroc (RAM), un Boeing 787-9 Dreamliner nouvellement acquis. Nécessitant des investissements prévisionnels estimés à 1,641 milliard de dirhams, l’extension de l’aéroport Rabat-Salé est un projet structurant destiné à accompagner la croissance incessante du trafic passager et l'essor socio-économique que connait la région de Rabat-Salé-Kénitra.
-C’est officiel, le Conseil de la concurrence entame une phase historique dans la vie institutionnelle du Maroc avec son lancement jeudi sous la présidence de son nouveau président, Driss Guerraoui. Lors d’un speech prononcé à l’occasion d’une première réunion de travail, le président du Conseil de la concurrence, Driss Guerraoui, a évoqué sept "objectifs stratégiques" pour que le Conseil puisse produire des décisions, des avis, des recommandations et des études appropriés : protéger le consommateur marocain et préserver son pouvoir d’achat, garantir l’approvisionnement du marché interne en matière de première nécessité de consommation, favoriser un climat des affaires attractif, encourager des compétences créatives dans la société et dans l’économie, transformer le Conseil de la concurrence en une institution de gouvernance et de régulation économique et développer une culture de saine concurrence.
*L'Economiste.:
- A compter du 1er janvier 2019, les déclarations uniques des marchandises seront entièrement digitalisées. Les documents relatifs au dédouanement des marchandises, tels que les factures, les certificats d'origine ou encore les notices techniques devront être scannés, téléchargés et signés électroniquement et transmis aux services de la douance via le système d'information BADR. Ce qui évitera des déplacements fréquents. Cette dématérialisation devrait entraîner une importante réduction des délais de traitement des dossiers et plus de flexibilité. Pour les opérateurs du commerce extérieur, la réduction des délais de dédouanement se traduira par des économies sur les frais de magasinage et de surestaries payés en devises.
- Bank Al-Maghrib va réunir le Groupement professionnel des banques du Maroc et la CGEM pour trouver des solutions qui stimuleraient l'investissement privé. L'expérience de 2016 réunissant ces trois entités n'a pas donné les résultats escomptés. Le crédit reste atone. Au mieux, la croissance de l'encours des prêts au secteur non financier s'établirait à 3,5% en 2018 puis ralentirait à 3,3% en 2019. Il faudra surtout trouver le moyen de redonner confiance aux chefs d'entreprises. La réalité du terrain avec la tension sur les trésoreries ou encore les procédures interminables de recouvrement de créances est bien plus complexe que ne laissent indiquer certains classements. La réforme de la justice est clef dans l'amélioration de l'environnement des affaires.
*Aujourd'hui le Maroc.:
- Les ventes sur le marché international se sont redressées d'environ 10%, soit une variation supérieur à celle observée au niveau des importations, selon les l'Office des changes. Les expéditions marocaines ont ainsi gagné, en glissement annuel près de 22,08 milliards de DH atteignant au titre des onze premiers mois de l'année un chiffre de l'ordre de 249,04 milliards de Dh, en amélioration de 9,7% par rapport à la même période de l'année passée. Un redressement tiré par le bon rendement de l'ensemble des secteurs. L'automobile continue de booster les ventes à l'export. Le secteur a gagné sur l'année 5,7 milliards de Dh exportant ainsi une valeur de l'ordre de 59,9 milliards de DH, en amélioration de 10,6%.
- Après l'entrée en vigueur le 2 octobre de la loi fixant les conditions de travail et d'emploi des travailleurs domestiques, 108 contrats de travail seulement ont été déposés, selon les chiffres de la direction du travail au ministère de l'emploi et de l'insertion professionnelle. La ville de Marrakech arrive en tête avec 46 contrats, suivie de Rabat (19), Casablanca (16) et Agadir (13). Ce faible nombre montre que des efforts importants doivent être menés en matière de sensibilisation et de communication sur la loi. Pour 2019, le ministère de tutelle prévoit de poursuivre les campagnes de communication, notamment à travers des spots de sensibilisation.
*Al Bayane.:
- Quelque 7.092 fonctionnaires de police de différents corps et grades ont bénéficié de l'avancement au choix au titre de l’année budgétaire 2018, soit 44% des inscrits aux tableaux d’avancement, a annoncé, mardi, la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). Cet avancement a concerné 5.208 fonctionnaires en uniforme, et 1.820 en civil, ainsi que 64 cadres et fonctionnaires interministériels qui sont mis à disposition des services de la sûreté nationale. La commission d’avancement a œuvré en faveur de l’élargissement de l’éventail des bénéficiaires dans les rangs des grades et échelons inférieurs, partant des gardiens de la paix aux officiers principaux, dont le nombre est de 6.406 fonctionnaires avec un taux dépassant les 90% du total des bénéficiaires.
- La procédure de passation des marchés des médicaments obéit à la loi sur les marchés publics, a indiqué le ministre de la Santé, Anass Doukkali, soulignant que la réalisation de ces marchés nécessite beaucoup de temps qui se traduit par une diminution des stocks, voire des ruptures de stocks. Intervenant à la Chambre des représentants, Doukkali a affirmé que son département travaille d'arrache pied pour assurer à tous les Marocains le droit d'accès au médicament. Le ministère œuvre aussi pour l'exonération du secteur de la TVA, a-t-il dit, rappelant que le gouvernement a accepté pour ce faire une proposition de la Chambre des conseillers d'exonérer 350 médicaments de la TVA.
*Libération. :
- Après les médecins du secteur public et du privé, les infirmiers et les sages-femmes, c’est au tour des pharmaciens de descendre dans la rue en signe de protestation contre leurs conditions de travail. Ils comptent observer une grève le 27 décembre prochain pour dénoncer l’indifférence du ministère de la Santé à l’égard de leur cahier revendicatif et l’absence d’une politique globale à même de proposer de nouvelles alternatives pour le secteur. "Le secteur vit une crise économique due à la baisse du pouvoir d’achat des citoyens qui consomment de moins en moins de médicaments. Aujourd’hui, leurs dépenses en la matière ne dépassent pas les 100 ou 150 DH par an et per capita. C’est un montant très inférieur aux 450 DH avancés par le département de la Santé", a indiqué Khalid Zouine, président du Conseil national de l’Union nationale des pharmaciens du Maroc.
-L’inflation devrait terminer l’année sur une moyenne de 2%, après 0,7% en 2017, et revenir à 1% en 2019 et à 1,2% en 2020, indique Bank Al Maghrib. Sa composante sous-jacente, qui mesure la tendance fondamentale des prix, continuerait à évoluer à des niveaux modérés, se situant à 1,1% en moyenne cette année, à 1% en 2019 et atteignant 1,6% en 2020, explique la Banque centrale.
*L'Opinion.:
- Le Maroc et l'Argentine sont déterminés à donner une bouffée d'oxygène à leurs échanges commerciaux dans le secteur des céréales et des légumineuses. Les principaux opérateurs dans le négoce de céréales au Maroc ont tenu à Casablanca une réunion avec des institutionnels argentins, qui a porté sur les potentialités commerciales entre les deux pays en matière d'exportation des céréales argentines. Cette rencontre, première du genre, s’inscrit dans la dynamique d’échanges commerciaux entre le Maroc et l’Argentine dans le secteur des céréales et des légumineuses.
- Depuis 13 ans, l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) a accumulé une riche expérience dans une lutte sans relâche contre la précarité et l'exclusion sociale. La 3ème phase (2019-2023), conçue selon une nouvelle ingénierie, est porteuse d'espoirs prometteurs pour le développement humain, l'amélioration des conditions des générations montantes et des familles démunies. Cette nouvelle phase ambitionne de consolider les acquis avec une réorientation des programmes de manière à promouvoir le capital humain et de consacrer les valeurs de justice sociale. Les projets à mettre en œuvre se déclinent en quatre programmes cohérents et complémentaires garantissant la participation de tous les acteurs sociaux.
*Akhbar Alyaoum:
- La Commission de la justice, de la législation et des droits de l'Homme a entamé l'examen du projet de loi sur le service militaire après que la Chambre des représentants aurait refusé de transférer le projet au CNDH et au CESE pour avis et concertation. Le ministre délégué chargé de la Défense nationale, Abdellatif Loudiyi, a révélé, devant cette commission, que la formation de la première promotion du service militaire serait lancée en septembre 2019. Le ministère se presse pour valider cette loi avant la fin de cette année pour mettre en place, en collaboration avec les Forces armées royales (FAR), les dispositions nécessaires au lancement de la formation de la première promotion, qui sera composée de dix-mille jeunes des deux sexes. Alors que le projet de loi précisait que le service militaire était obligatoire pour les deux sexes, le ministre délégué chargé de la Défense nationale a proposé un amendement supprimant le caractère de l’obligation pour les jeunes filles.
- Le Maroc et l'Agence française de développement (AFD) ont conclu récemment une convention de subvention de 20 millions d'euros pour le financement d'un projet de développement, d'irrigation et d'adaptation de l'agriculture aux changements climatiques à l'aval du barrage de Kaddoussa, dans la province d'Errachidia. L'objectif de ce projet est d'améliorer la résilience aux changements climatiques et la durabilité du développement agricole dans la plaine de Boudnib par la promotion du développement d'une agriculture irriguée productive et durable et la préservation de la ressource en eau souterraine, indique un communiqué de l'AFD.
*Al Ahdath Al Maghribia :
- Le chef de gouvernement, Saâd Dine El Otmani, a tenté de mettre en relief l'équilibre qui permettra de concilier paix sociale et exigence d'un décollage économique. Intervenant à la Chambre des conseillers, El Otmani a souligné que l’investissement dans la paix sociale "ne doit pas se faire au détriment de la relance économique, ni la préservation des équilibres économiques et la stimulation de l'investissement ne doit pas être envisager aux dépens des fondements de la paix sociale en termes de protection du pouvoir d’achat et de réduction des disparités sociales et spatiales".
- Le ministre de l'Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Saaïd Amzazi, lance les réformes du système licence-master-doctorat, les considérant parmi les priorités de l'amélioration de l'enseignement supérieur. De son côté le secrétaire d'État chargé de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Khalid Samadi, a affirmé que son département est en train d'examiner les normes pédagogiques, notant le lancement de plusieurs réformes importantes notamment la restructuration des universités et les formations. Les étudiants de master et doctorat estiment que ces annonces faites par Amzazi et Samadi ne sont que des ambitions, précisant que le lancement de ces réformes demeure lointain à la lumière des dysfonctionnements que connaissent les inscriptions dans les master et doctorat .
*Al Ittihad Al Ichtiraki. :
- Sa Majesté le Roi Mohammed VI a souligné la nécessité de veiller à la cohérence et à la complémentarité des missions assignées à l'ensemble des acteurs publics territoriaux, plus particulièrement, aux collectivités territoriales, notant que les Marocains ne veulent pas d'institutions régionales qui restent lettre morte. Les Marocains aspirent plutôt à disposer de "régions agissantes qui répondent à leurs préoccupations pressantes, et qui contribuent à l’amélioration de leur quotidien", a souligné le Souverain dans un message adressé aux participants au 3è Forum parlementaire des régions.
- La Chambre des représentants a adopté la proposition de loi relative au Conseil consultatif de la jeunesse et de l’action associative et un projet de loi relatif à l'organisation judiciaire du Royaume. Le premier texte vise à rectifier une erreur matérielle qui avait été glissée dans le projet de loi 89.15 qui devait être soumis au gouvernement pour la publication au bulletin officiel. Le deuxième texte intervient dans le cadre de l’achèvement de l’arsenal juridique pour mettre en œuvre le projet de réforme du système judiciaire. Après l’instauration du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire et le transfert du ministère public au procureur général du Roi près la Cour de cassation, il était nécessaire d’élaborer un texte juridique qui régirait les rapports entre l’autorité judiciaire, le ministère public et le ministère de la Justice au sein des tribunaux et définir les pouvoirs du ministère dans le domaine de l’administration judiciaire. *Al Alam. :
- Le Haut-Commissariat au plan et Bank Al-Maghrib ont révélé des indicateurs économiques peu satisfaisants. En effet, le HCP a indiqué, dans son dernier rapport, que la production énergétique va accuser une baisse. Une diminution attribuable à une baisse de la production et de la distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné, selon le rapport. De son côté, BAM a fait savoir, lors de la tenue de la dernière session trimestrielle de l'année, que la croissance devrait s'établir à 3,3% en 2018, contre 4,1% une année auparavant.
- Le groupe istiqlalien à la Chambre des conseillers ont interpellé le chef de gouvernement, Saâd Dine El Otmani, sur l'importance de préserver la paix sociale selon une approche participative. De son côté, El Otmani a évoqué les consultations lancées pour l’adoption d’une charte sociale dans la perspective de promouvoir la cohésion et la paix sociales et de jeter les bases d’un développement socio-économique équilibré, tout en tirant le meilleur parti de l’avis consultatif du Conseil économique, social et environnementale. El Otmani a en outre souligné l'importance d'investir dans le capital humain en tant que défi majeur de la dynamique de développement que connait le Royaume.
*Al Massae. :
- Le chef du ministère public a saisi un dossier chaud, qui a séjourné fort longtemps au sein du parquet général de la Cour d'appel de Casablanca. Il s’agit d’un dossier sur un réseau spécialisé dans la spoliation foncière, composé d’un médecin, son épouse et ancien parlementaire, qui avaient constitué une société d’investissement à Casablanca, ainsi qu’un architecte topographe qui possède une société d’ingénierie à El Jadida. Les membres de ce réseau sont accusés de faux et usage de faux en écritures authentiques et privées.
- Le secteur de la volaille en état d’alerte. Les magistrats de la Cour des comptes ont entamé un contrôle global de la santé des volailles au Maroc. Cette mission s’inscrit dans le cadre des missions d’inspection que mène la Cour des comptes, peu de semaines après une mission similaire effectuée par des inspecteurs de l’Union européenne, qui ont établi un rapport sur le secteur avicole au Maroc.
*Bayane Alyaoum. :
- Le déficit budgétaire devrait ressortir à 3,7% du PIB en 2018, à 3,8% en 2019 et revenir à 3,6% en 2020, a indiqué le gouverneur de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, lors d’un point de presse à l’issue de la 4ème et dernière session trimestrielle du Conseil de Bank Al-Maghrib pour 2018. - L'élaboration d’une charte sociale nécessite une approche fondée sur le partenariat et la concertation avec l’ensemble des partenaires dans une logique de dialogue serein, a affirmé le chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani. La mise en place de cette charte requiert une approche de concertation basée sur un dialogue "serein et constructif", a-t-il dit devant les conseillers parlementaires, exprimant l’espoir de voir une telle charte constituer un cadre contractuel qui servira à l'instauration d'un consensus sur les différentes questions socio-économiques.
*Rissalat Al Oumma. :
- La Chambre des représentants a adopté à la majorité, en seconde lecture, le projet de loi de Finances n° 80.18 pour l'exercice financier 2019. Le texte a reçu l'aval de 158 députés et a été rejeté par 56 autres, sans aucune abstention. Cette loi prévoit une croissance économique de 3,2% du PIB, une inflation de moins de 2% et un déficit de 3,3%.
- Le ministre de l'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch a affirmé que le PIB du secteur agricole devrait se consolider davantage pour atteindre au moins 128 MMDH en 2019. Lors d'une rencontre d’évaluation du Plan Maroc vert (PMV), Akhannouch a souligné que l'augmentation enregistrée cette année du PIB du secteur agricole à 125 milliards de dirhams, en hausse de 60% par rapport à l'année du lancement du PMV, dénote des résultats du PMV et témoigne du développement qu'a connu l'agriculture marocaine.