Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mercredi : *Le Matin. :
- S.A.R. la Princesse Lalla Hasnaa a présidé mardi le dîner de Gala diplomatique annuel de bienfaisance, organisé par l'ambassade de la République populaire de Chine et la Fondation diplomatique. Placé sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, cet événement, qui rassemble les généreux mécènes autour du Corps diplomatique étranger accrédité auprès de S.M. le Roi, est devenu une tradition annuelle organisée à l'initiative de la Fondation diplomatique et des ambassades étrangères à Rabat, en faveur des populations démunies avec la participation de diplomates, d'hommes d’affaires et d’artistes.Le Gala diplomatique de bienfaisance vise une collecte de fonds pour contribuer à l’effort de l’action sociale au Maroc à travers le financement de nombreux projets associatifs, notamment en matière de santé, d’éducation et de formation des jeunes filles.
- La Chambre des représentants a adopté à la majorité, en seconde lecture, le projet de loi de Finances n° 80.18 pour l'exercice financier 2019. Le texte a reçu l'aval de 158 députés et a été rejeté par 56 autres, sans aucune abstention. Les groupes pro-gouvernement ont affirmé à cette occasion que le projet de loi de Finances pour 2019 reflétait les efforts du gouvernement en matière notamment de maîtrise des dépenses et de taux de déficit, ainsi qu'en vue d'aller de l'avant dans la stratégie des grands chantiers.
*L'Economiste.:
-L'année se terminera sans grand éclat avec une croissance molle et en décélération comparativement à l'année dernière : 3,3% contre 4,1% en 2017. Le coup d'accélérateur de l'économie tant espéré après le déblocage des crédits TVA et l'accélération des paiements de marchés publics n'a pas eu lieu. La valeur ajoutée agricole progresserait de 4,6% en 2018 au lieu de 15,4% l'année dernière. Le rythme des activités non agricoles connaîtra un léger accroissement de 0,4 point passant de 2,7% à 3,1% à fin 2018. Le ciel de la croissance en 2019 s'annonce tout aussi couvert de brume: 3,1% avant de s'accroître à 3,6% en 2020. Des niveaux qui ne permettraient ni d'absorber le stock de chômage ni les arrivées sur le marché du travail. Ce qui renvoie à l'urgence du changement de modèle économique.
- "Les marges bénéficiaires ont atteint presque 2,13 DH par litre alors qu'elles étaient à 70 centimes auparavant", a indiqué dans un entretien le ministre délégué chargé des affaires générales et de la gouvernance, Lahcen Daoudi, qualifiant ces marges d'"exorbitantes". "Maintenant, je vais plafonner mais, j'engage juste après un dialogue avec les compagnies", a-t-il fait savoir, précisant que si un compromis est trouvé, son département va l'appliquer tout de suite sans avoir besoin de fixer les prix.
*Aujourd'hui le Maroc.:
- Le Plan Maroc Vert a permis de porter le PIB agricole à 125 milliards de DH, soit un bond spectaculaire de 60% en dix ans, a fait savoir le ministre de l'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch lors d'une rencontre avec les professionnels du secteur. Le montant des investissements réalisés jusqu'à présent s'élève à 104 milliards de DH, dont 60% assurés par le privé, a-t-il indiqué, notant qu'il atteindra 115 milliards de DH en 2019.
- La croissance devrait revenir à 3,3% en 2018 contre 4,1% une année auparavant, fait savoir les prévisions de Bank Al-Maghreb (BAM) lors de la tenue de la dernière session trimestrielle de l'année. La valeur ajoutée agricole s'établirait fin 2018 autour de 4,6% contre une projection de 5,1% faite lors de la réunion du conseil de BAM en septembre dernier. La banque centrale anticipe également un léger accroissement du rythme des activités non agricole passant de 2,7 à 3,1%. S'agissant de l'inflation, BAM estime qu'elle devrait terminer l'année sur une moyenne de 2%, et ce après 0,7% en 2017.
*Libération. :
- Les moyens de promouvoir les relations entre les Maroc et la Thaïlande dans divers domaines ont été au menu des entretiens du président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, avec la présidente de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale de Thaïlande, Bilaibhan Sampatisiri. Lors de cette entrevue, El Malki a salué la qualité des relations d’amitié qui unissent depuis plusieurs décennies le Royaume du Maroc et le Royaume de Thaïlande, soulignant l’importance de la visite de la délégation parlementaire thaïlandaise pour promouvoir davantage les liens bilatéraux. Sampatisiri a de son côté apporté son soutien à la demande du Parlement marocain d’adhérer en tant qu'observateur de l'Assemblée interparlementaire de l'ASEAN (AIPA), affirmant que les deux Etats entretiennent des relations très étroites. Elle s’est, en outre, félicitée de l’octroi par le Maroc de plusieurs bourses à des étudiants thaïlandais afin qu'ils puissent poursuivre leurs études dans le Royaume.
- Des procureurs généraux américains ont appelé à la poursuite du soutien des Etats-Unis au Maroc pour la résolution du conflit autour du Sahara tout en approfondissant la coopération militaire et sécuritaire avec le Royaume. Dans une tribune publiée sur le site du "Salt Lake Tribune", les procureurs généraux de l'Utah et de l'Idaho, deux Etats de l'Ouest américain, respectivement Sean Reyes et Lawrence Wasden ont souligné que "nulle part dans la région nos intérêts et nos valeurs ne s'accordent autant qu'avec ceux du Maroc".
*L'Opinion.:
- Six pays africains, dont le Maroc, ont réussi, en augmentant les niveaux d'irrigation, à améliorer et prolonger les récoltes, à augmenter les revenus et à améliorer les perspectives des agriculteurs, selon un nouveau rapport du Panel Malabo Montpellier. En analysant les bonnes pratiques appliquées en Éthiopie, au Kenya, au Mali, au Maroc, au Niger et en Afrique du Sud, les auteurs du rapport ont constaté que les rendements des cultures irriguées peuvent atteindre le double ou plus des rendements des cultures pluviales sur le continent. En outre, ont-ils ajouté, on estime que les avantages économiques de l’expansion des superficies irriguées sont deux fois plus importants que les coûts liés au changement climatique.
- Le ministère de la réforme de l'administration et de la fonction publique a annoncé l'ouverture des candidatures pour la représentation de la société civile au sein du Comité de pilotage du gouvernement ouvert. Cette initiative a pour objectif de mettre en place un système de gouvernance basé sur un partenariat solide et efficient entre le gouvernement et la société civile prenant en compte les principes définis dans le cadre de l'initiative internationale du Partenariat pour un gouvernement ouvert. Le Comité de pilotage a pour mission d'assumer une supervision stratégique en vue de mener à bien toutes les initiatives visant à soutenir les principes de l'"Open Government" au Maroc et à mobiliser les différentes parties prenantes.
*Al Bayane.:
-Le ministre de la Justice Mohamed Aujjar a affirmé que son département mise sur un apport significatif des adouls au chantier du tribunal numérique. Le chantier de mutation numérique contribuera au développement du secteur de la justice, mais son aboutissement est tributaire de l'engagement de toutes les parties prenantes, a expliqué Aujjar. Le nombre total des adouls ayant réussi le concours d'accès à la profession s'élève à 800, dont 299 femmes. Ces adouls devront bénéficier d'un cycle de formation dans les différentes régions du Royaume.
-Le ministère de la Culture et de la communication et les chaînes du pôle public s'attellent à la révision des cahiers des charges dans le sens d'une plus grande présence de la langue et de la culture amazighes dans les médias publics, a indiqué le ministre de la Culture et de la communication, Mohamed Laaraj. Intervenant devant les députés de la chambre des représentants sur le non-respect de l'objectif selon lequel les médias publics doivent diffuser 30% de leurs émissions en amazigh, le ministre a affirmé qu'il y a une volonté d'aller de l'avant dans la mise en œuvre des mesures visant à promouvoir l'amazigh dans divers domaines afin d'améliorer les contenus, d'assurer une meilleure qualité et de répondre aux attentes des citoyens en termes de diversité médiatique.
*Akhbar Alyaoum:
- Le ministère de l'Intérieur lance une large opération d'audit des conseils communaux, des assemblées préfectorales et provinciales et des conseils régionaux, selon des sources bien informées. Ainsi 206 opérations d'audit devraient être engagées début 2019 dans plusieurs assemblées élues. L'audit est reparti entre des audits financiers des conseils communaux et provinciaux (75 opérations), des audits d'opérations comptables dans les conseils des grandes villes (30) et des audits d'opérations financières et comptables des conseils régionaux (12).
- Après la polémique suscitée par l'amnistie fiscale pour les médecins et les cliniques privées durant la période allant de 2014 à 2017 en contrepartie d'une déclaration rectificative, le directeur générale des impôts (DGI), Omar Faraj, a souligné, dans un entretien, que le but de cet arrangement est l'élargissement de l'assiette fiscale. Cet accord n'est obligatoire pour personne, a affirmé Faraj, précisant que la DGI ouvre une nouvelle page avec ceux qui ont décidé de rectifier leurs déclarations. Cette tendance intervient après que la DGI s'est offert un dispositif informatique lui permettant de croiser plusieurs données avec d'autres sources d'information pour avoir une image précise sur un secteur, une catégorie professionnelle ou une personne.
*Al Ahdath Al Maghribia :
- Le dossier des hydrocarbures est le premier dossier que traitera le conseil de la concurrence après l'investiture de tous ses membres. Ce dossier brûlant a été l’une des raisons qui ont accéléré la mise en place de cette institution constitutionnelle, gelée depuis 2013. Le nouveau président Driss Guerraoui et son équipe profiteront du travail qui a été fait par leurs prédécesseurs. En effet, l’ancienne équipe avait été saisie par une association qui accusait les compagnies de distribution des carburants de pratiques anticoncurrentielles. L’ancienne direction avait préparé une étude dans ce sens, mais ne pouvait se prononcer dans la mesure où le conseil n’était pas actif. Le conseil de la concurrence a pris contact avec le Groupement des Pétroliers du Maroc (GPM) et les représentants des stations-services pour les informer de son intention d'organiser plusieurs rencontres, au plus tard la semaine prochaine, pour discuter du dossier.
- Le président de la CGEM, Salaheddine Mezouar, a conduit une délégation d'une centaine d'hommes d'affaires pour le Forum économique Maroc-Mauritanie tenu à Nouakchott. Mezouar a souligné la nécessité de renforcer ces opérations entre les deux pays liés par une communauté de destins et offrant des synergies dans plusieurs domaines tels que l’agriculture, la pêche et les mines.
*Al Alam. :
- Ismail Bakkali, membre du parti de l'Istiqlal, a appelé le ministre de la Santé, Anass Doukkali, à apporter des éclaircissements autour de la question brûlante concernant l'approvisionnement des hôpitaux en médicaments et ses effets sur le citoyen. Il a également interpellé le ministre sur la problématique de la gouvernance de la pharmacie centrale et la distribution des médicaments marquée par la complexité des procédures et des marchés. Doukkali a souligné que tous les marchés du ministère relatifs aux médicaments subissent un audit interne de la part de l'Inspection générale du secteur et un audit externe de la part de l'Inspection du ministère de l'Economie et des Finances
- Le déficit commercial s'est aggravé de 7,7% à environ 186,36 milliards de dirhams (MMDH) à fin novembre 2018 contre 173,08 MMDH durant la même période un an auparavant, selon l'Office des changes. Cette aggravation s'explique par une nette augmentation des importations de 35,36 MMDH, plus importante que celle des exportations (+22,08 MMDH), fait savoir l'Office des changes dans une note sur ses indicateurs préliminaires des échanges extérieurs du mois de novembre 2018, ajoutant que le taux de couverture s'est établi à 57,2% entre janvier et novembre 2018 au lieu de 56,7% un an auparavant.
*Al Ittihad Al Ichtiraki. :
- Le Maroc et l'Agence française de développement (AFD) ont conclu récemment une convention de subvention de 20 millions d'euros pour le financement d'un projet de développement, d'irrigation et d'adaptation de l'agriculture aux changements climatiques à l'aval du barrage de Kaddoussa, dans la province d'Errachidia. L'objectif de ce projet est d'améliorer la résilience aux changements climatiques et la durabilité du développement agricole dans la plaine de Boudnib par la promotion du développement d'une agriculture irriguée productive et durable et la préservation de la ressource en eau souterraine, indique un communiqué de l'AFD.
- Parmi 53.359 logements acquis par des étrangers en Espagne au premier semestre de l'année 2018, quelque 3.662 ont été achetés par des Marocains, selon le Conseil général du Notariat espagnol. Ce volume transactionnel initié par des Marocains est en hausse de 28% par rapport à juin 2017. Ces investissements interviennent dans un contexte marqué par une crise immobilière qui sévit en Espagne depuis des années. Le gouvernement espagnol cherche à liquider environ 900.000 habitations.
*Al Massae. :
- PLF 2019. La commission des finances à la Chambre des représentants a désappointé le lobby des boissons gazeuses, qui avait réussi à amener la Chambre des conseillers à adopter un amendement qui supprime la TVA appliquée à ces boissons, tout en maintenant la TIC selon des tranches. Excepté les députés PAM, les membres de cette commission ont voté tous contre l'amendement introduit par les conseillers parlementaires.
- Plusieurs départements gouvernementaux ont commencé un recensement global de leurs fonctionnaires. Ce recensement intervient en exécution d’une circulaire du chef du gouvernement appelant au recensement de tous les fonctionnaires du secteur public. Par cette démarche, El Otmani cherche à s’assurer que ces fonctionnaires exercent effectivement leurs fonctions, avant de mettre en œuvre les procédures relatives à l’absentéisme injustifié.
*Bayane Alyaoum. :
- Le ministre de la santé, Anass Doukkali a affirmé que les marchés publics relatifs aux médicaments sont soumis à un audit interne périodique mené par l'Inspection générale du ministère et à celui de l'Inspection générale des finances. Les marchés du ministère de la santé sont lancés à travers des appels d’offres ouverts permettant de garantir la transparence et la probité, en présence de commissions compétentes chargées d'appliquer strictement la loi, a-t-il souligné à la Chambre des représentants.
- L’ambassade des Pays-Bas à Rabat lancera un programme d’incubation des entrepreneurs marocains baptisé "Orange Corners", en partenariat avec le Centre marocain pour l’innovation et l’entrepreneuriat social (MCISE) et des entreprises néerlandaises installées dans le Royaume. La cérémonie de lancement de ce programme aura lieu à Rabat en présence notamment de l’Ambassadeur des Pays-Bas au Maroc, Mme Désirée Bonis et du ministre du travail et de l’insertion professionnelle Mohamed Yatim. "Orange Corners" offre aux entrepreneurs marocains des opportunités de croissance et de développement et leur permet d’améliorer l’accès à l’éducation entrepreneuriale et aux espaces incubateurs.
*Rissalat Al Oumma. :
- En se classant 137ème sur 149 pays couverts par le classement, le Maroc figure encore parmi les pays qui n’ont pas réalisé l’égalité des sexes, selon un rapport du Forum économique mondial. Le Maroc occupe cette position avec une note de 0,607. Pour être classé parmi les pays où il y a une égalité entre hommes et femmes, il faut obtenir une note supérieure à un (1) point.
- Le Conseil d'administration (CA) du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé un nouvel accord au titre de la Ligne de précaution et de liquidité (LPL) de 2 ans et d'un montant de 3 milliards de dollars, suite à la demande du Royaume de renouveler la LPL. L’objectif est d'appuyer la stratégie économique marocaine, ainsi que les réformes que le Royaume compte mettre en œuvre pour renforcer la croissance potentielle, réduire le chômage des jeunes, atténuer les disparités sociales et spatiales, et contribuer à consolider la confiance des partenaires et investisseurs étrangers.