Dans une interview accordée à Telquel, Hassan Boulknadel, en réponse à la question d'un journaliste concernant son commentaire sur les révélations du Panama Papers, a déclaré qu'il suit de près les évolutions récentes qui restent dans la continuité de ce qui s'observe depuis quelques temps, à savoir une volonté universelle de mettre de la lumière sur les endroits qualifiés de paradis fiscaux ainsi que sur leur régulation. "Le monde se dirige vers une mondialisation de transparence" a-t-il dit.
Par ailleurs, le nouveau numéro 1 de l'Office des changes a déclaré que "la détention de sociétés et de participations à l’étranger ne signifie pas forcément une détention illégale. Il faut préciser que le royaume vient de conclure une grande opération d’amnistie, dont l’objectif était de permettre une régularisation générale des personnes détenant des avoirs, des actifs financiers ou des biens immobiliers à l’étranger. Cette opération a été un franc succès, ce qui témoigne de la confiance qui règne entre administration et citoyens" dit-il. Et d'ajouter que "pour les personnes qui, pour une raison ou une autre, ont raté la possibilité de régulariser la détention illégale de leurs avoirs à l’étranger dans le cadre de la contribution libératoire, l’Office des changes leur prévoit la possibilité de demander spontanément la régularisation de leur situation. Dans ce cas, le barème d’amendes est nettement plus avantageux et prend en considération la démarche spontanée du déclarant".